|
France-Opinion.info DavidAbbasi.com order
|
|
|
|
PREFACECet important ouvrage de David ABBASI
instruit et questionne. Mais il a aussi le mérite d’éclairer la
personnalité de l’auteur, esprit lucide et critique, s’efforçant
toujours de jouxter au plus près, l’objectivité sur les religions.
En tant qu’Islamologue laïc, il aborde plusieurs thèmes sur l’Islam. Il ose savoir pour oser comprendre. Je garde en mémoire « Les Secrets de l’Islam ». Il y évoque les paroles du Prophète qui, rassemblées après sa mort, formeront la trame du Coran. Il n’hésite pas non plus à rappeler les plusieurs amoureuses du Prophète ce qui justifie, explique la polygamie. Dans « Femmes et Guerres en Islam politique », Monsieur David ABBASI poursuit des recherches profondes. Il nous fait découvrir ainsi que l’intégrisme, la foi absolue cherche aussi à s’emparer du Pouvoir ; au besoin, par la violence, par la force. Sur cela il démontre que les guerres menées par le Prophète se confondaient avec l’avidité du Pouvoir et de la richesse. Avec probité, l’auteur n’hésite pas à souligner que le Coran parle beaucoup de « tuer » d’où les intolérances et les cruautés accomplies tout au long des siècles contre les infideles et contre ceux qui ne croient pas au jugement dernier.
Au fil de l’écriture, surgissent alors les contradictions, les oppositions inéluctables entre l’Islam et les religions des Juifs et des Chrétiens, sans évoquer la haine morale envers les agnostiques et les athées.
Monsieur David ABBASI n’esquive pas la difficulté majeure du rôle de la Femme dans le société Islamique, notament sa maltraitance…et le port du voile ! Il met donc en relief sa condition de mineure perpétuelle.
Avec talent, l’écrivain nous explique l’opposition du Schisme – terme inventé par les Iraniens – et la disparition d’Ali, le gendre de Mahomet. C’est ainsi, par l’action surprenante « de celui qui est devant, celui qui gère en prière » en d’autres termes, les Imams, que les Schismes prendront leur envol au grand damn de la logique et de la foi.
En quelques mots, j’écrirai que ce livre sérieux, probe, dense nous fait mieux appréhender les diverses facettes de l’Islam ou celles de la dynastie abbusive,à celles de nos jours avec ses soubressauts ou ses rayonnements des Turcs Saldjonkides à ceux des grands mathématiciens et savants du moyen-âge occidental.
De façon cursive, avant de conclure, Monsieur David ABBASI monumente ses réflexions sur « les Religieux » savoir, par exemple, le rapprochement des Orthodoxes avec le Pouvoir, les tentatives des Catholiques pour imposer leur loi, celles des Protestants admettant l’esprit critique. Tache oh combien difficile, exigeant tout à la fois persévérance et courage.
Oui cet ouvrage est ouvert sur le grand vent de la liberté de pensée et de conscience. Sa lecture enrichit.
Sénateur, Ministre |
|
|
PREFACE
……………………………
ISLAM POLITIQUE Chaque
fois, que vous voulez traiter avec quelqu’un, ou que vous voulez faire
la guerre contre quelqu’un ou quelque chose, vous devez le connaître.
Si vous ne le connaissez pas, vous êtes perdant. Aujourd’hui dans
notre monde, quatorze siècles après l’arrivée de l’Islam, nous
pouvons constater qu’après toutes ces années, il y a toujours eu
deux Islam qui ont existé : un Islam politique et un Islam
individuel, personnel, qui demeure dans le cœur des gens. L’Islam politique est un Islam qui essaie toujours de prendre le
pouvoir. Quand vous essayez de prendre le pouvoir, vous devenez un
politicien, et dans la politique, tout est permis. Vous essayez donc de
tout faire pour gagner votre cause. Pendant des siècles, on ne
connaissait pas bien l’Islam. Aujourd’hui, un danger s’y profile,
et ce comme dans n’importe quelle religion lorsqu’elle devient
politique. Pourquoi un danger se profile ? Parce que dans les
religions, les gens, c’est à dire les masses, ne représentent rien.
Tout est symbolisé autour de cette religion et de son Dieu que l’on
ne voit pas, que l’on ne peut pas toucher ni contacter. Mais par
contre, il a des représentants qui peuvent discuter, parler, donner des
ordres. Ces représentants que l’on appelle le Clergé, les Ayatollahs
ou les Imams dans l’islam, dès qu’ils entrent dans le domaine
politique, en profitant du poste qu’ils ont, poste de « gardien
de la religion », voilà le danger . Dans l’histoire de
l’humanité, il en a toujours été ainsi. Il ne faut pas oublier que
de temps en temps, il y avait certains savants ou intellectuels que ce
soit dans l’islam, le christianisme ou le judaïsme, qui étaient
comme des professeurs à l’université. C’est à dire qu’ils étaient
des maîtres ou des savants qui connaissaient l’Islam comme les
professeurs de mathématiques ou de philosophie d’aujourd’hui. Nous
n’allons parler ici que de l’Islam, mais si un jour nous sommes amenés
à parler d’un autre phénomène, d’une autre religion, nous le
ferons aussi. Mais parce qu’actuellement, dans le monde entier, on ne
parle que de cela, traitons de ce choc de civilisation, de cette guerre
déclarée à l’Islam. Les
américains ne connaissent pas l’Islam, alors ils ont déclaré une
guerre contre l’Islam intégriste musulman ou l’islamisme intégriste
ou quel que soit le nom que vous voulez lui donner, moi je le nomme « Islam
politique ». Et cela est dangereux. Pourquoi ? Parce
qu’ils ne connaissent pas cet Islam, ils sont loin des pays musulmans
et ce sont les musulmans eux mêmes et les autres pays qui vont payer
cette note qui est assez énorme. Alors
parmi les savants musulmans, il y avait de grands intellectuels comme
AVICENNE, Omar KHAYYAM, FARABI, GHAZALI, RAZI, SOHRAVARDI… Ces gens là
étaient des savants mais ne faisaient pas partie du Clergé ni des
gardiens de la religion. Ces gens là étaient des philosophes, des médecins,
des mathématiciens juste d’identité musulmane. C’était différent
d’avoir l’identité musulmane en étant médecin que de faire partie
de ceux qui prétendent être les portes paroles de l’Islam. Ceux-ci
se permettent tout au nom de l’Islam, au nom de Dieu. C’est là que
le danger commence. Comment ? Ces gens qui se prétendent porte
parole de l’Islam disent que l’Islam a pris le pouvoir politique, et
ils ont raison. Alors ils vont faire la même chose que le prophète de
l’Islam avait fait à l’époque. C’est pour cela qu’avant que
personne ne s’emporte, j’insiste en précisant que cette histoire,
je la dresse pour pouvoir réagir contre cette guerre déclarée contre
l’Islam. Pour permettre à un Islam laïque de sortir de l’Islam
politique d’aujourd’hui qui existe sous forme de propagande dans le
monde entier. L’HISTOIRE DE L’ISLAM
Avant
tout, il faut savoir comment l’histoire de l’Islam a commencé. Au départ,
le prophète de l’Islam, lorsqu’il vivait en ville avec sa famille
et ses amis, a eu envie de devenir poète. Khadijeh, sa femme refusa
qu’il devienne poète. Il devint alors médecin, ce qu’on appelait
à l’époque « madjnoun ». Lorsque les gens
devenaient fous, la personne qui les soignait en faisant sortir le djiin
était appelé le madjnoun. Il exerça ce métier pendant un certain
temps, cela ne marcha pas alors il décida d’arrêter. Tout cela est
écrit dans l’histoire, moi comme historien je ne fais que raconter.
Vous pouvez le lire vous-même dans l’histoire. Ce n’est pas la
peine d’aller à l’université pour cela, vous pouvez aller dans une
bibliothèque, comme par exemple la Bibliothèque Nationale, trouver des
livres d’histoire de IBN HICHAM ou TABARI. Il y a plus d’une
vingtaine de volumes, vous pouvez tout trouver dedans. Ensuite, il devint représentant des chrétiens, et l’oncle de sa
femme, qui était déjà représentant des chrétiens à La Mecque, avec
qui il eut des contacts, ne marcha pas. Dans la ville de Yassreb, nommé
Médine aujourd’hui, il y eut des conflits entres les tribus juives.
Les gens décidèrent d’aller voir Mohammad, disant que c’est une
personne qui se prétend prophète, afin qu’il les aide à unifier
leur ville. Dès que Mohammad arriva, accompagné de ses amis et qu’il
s’installa à Yassreb dont il changea le nom en Médine, il commença
à déclarer sa religion au nom de l’Islam et regroupa des fidèles
autour de lui. Il commença à négocier avec des tribus qui se
trouvaient autour de lui, dont certaines étaient des pirates et des
voleurs. Il essaya donc d’établir des contacts et des accords avec
eux pour pouvoir vivre tranquillement là-bas et élargir son pouvoir.
Après presque deux ans, ils n’eurent plus d’argent car beaucoup ont
quitté leur ville, La Mecque, pour aller à Médine (Yassreb). Ils
travaillèrent dur pour les autres, par manque d’argent. Ils se dirent
alors qu’il fallait faire quelque chose et commencèrent donc à
attaquer les caravanes de Koraïchites dont la famille vivait à La
Mecque. C’est ici que les guerres du prophète d’Islam commencèrent. LES GHAZVA OU GUERRES SAINTES DU PROPHETE DE L’ISLAM
Le
synonyme de Ghazva est « attaque » ou « piège pour
gagner de l’argent » ou « l’expédition pour gagner de
l’argent » ou « pillage ». Ce qu’il gagnait grâce
a ces Ghazva était appelé « Ghanimat » ce qui signifie
« profit » ou « butin ». Le prophète de
l’Islam fit 63 attaques en tout. Parmi celles-ci, deux ou trois étaient
de la défense, le reste était des attaques, commencées par lui-même.
Suite à cela, il gagna beaucoup d’argent en attaquant toutes ces
tribus et tuant en même temps tous les non-fidèles. Sa première
attaque fut nommée Badr. Il envoya un groupe pour attaquer des
caravanes de Koraïchites qui allaient vers la Syrie, mais ces caravanes
prirent la fuite et il n’eut pas le temps de les attaquer. Le chef de
ces caravanes était Abu Sufyan, le cousin du prophète de l’Islam.
Lorsque Abu Sufyan rentra de Syrie vers l’Arabie avec ses caravanes,
le prophète de l’Islam prépara une nouvelle attaque contre cette
caravane. Abu Sufyan prit donc contact avec sa tribu qui amena des gens
avec eux pour pouvoir sauver cette caravane. Mais le prophète de
l’Islam attaqua tout de même cette caravane et une partie des chefs
de tribu de Koraïchites furent tués dans cette attaque et le butin
resta entre les mains du prophète de l’Islam. Concernant cette Ghazva, le Coran, dans le verset 42 de la Sourate
Anfal, parle de cette attaque nommée la guerre « Fi-Sabil-Allah »
c’est à dire la guerre dans le chemin de Dieu : Allah. Cela veut
dire que cette attaque était une guerre Fi-Sabil-Allah. Après cette
guerre, il gagna beaucoup d’argent qui fut distribué parmi les fidèles
du prophète de l’Islam. C’était la première grande guerre, car
avant celle-ci, il n’y avait eu que de petites attaques, de petites
Ghazva que l’on ne comptait pas. Après cela, le Koraïchite fut fâché
et dit qu’il ne fallait pas laisser Mohammad faire cela. Il pensa
qu’il pouvait faire la guerre contre lui, le tuer et reprendre tout ce
qu’il leur avait pris. C’est ainsi que la deuxième grande guerre se
prépara, Quoriche (la tribu de Mohammad) mit en place plusieurs
centaines de personnes et alla vers Mohammad pour faire la guerre. Cette
guerre nommée Ohod fut perdue par les soldats de Mohammad, lui même
fut blessé et beaucoup furent tués, et son oncle Hamseh qui était un
grand guerrier fut coupé en morceaux. Après cela, le prophète de
l’Islam ne pouvait plus faire la guerre avec les membres de sa famille
et commença donc à faire la guerre contre les autres tribus qui se
trouvaient autour de lui, dont les juifs pour gagner de l’argent et élargir
son domaine de pouvoir. Parmi ces guerres, l’unes d’elles
s’appelait Bani-Nazir. Mohammad entra donc en guerre avec ces tribus
juives. Il ne faut pas non plus oublier qu’il se servit souvent de prétextes
pour attaquer. Tout à l’heure, je vous lirai les versets du Coran
concernant ces prétextes. Cette tribu, Bani-Nazir, avait un accord avec
Mohammad mais deux personnes de cette tribu furent tuées, donc le prophète
de l’Islam fut obligé de payer concernant ces deux victimes car à
l’époque, lorsque vous tuiez quelqu’un, vous deviez payer une somme
pour être libre. Le prophète de l’Islam était donc en train de négocier
concernant l’argent qu’il devait payer pour les deux personnes tuées,
mais soudain, il laissa tomber les négociations, rentra chez lui et prépara
une brigade pour attaquer cette tribu Bani-Nazir. Pendant quinze jours,
il encercla cette tribu qui finit par entrer en négociation avec lui,
et ils passèrent un accord qui les obligea à laisser tout leur argent
et leurs biens au prophète de l’Islam et à quitter
l’Arabie-Saoudite vers la Syrie. Il y eut une autre guerre nommée Bani Kinka qui concernait des
bijouteries juives qui vendaient de l’or. Il n’y avait pas de terre,
ni de village mais il y avait un grand bazar dans lequel il n’y avait
que des commerçants juifs qui vendaient des bijoux de valeur. Le prophète
de l’Islam proposa donc à ces gens de devenir musulmans, c’est
alors la deuxième année islamique. Le « Sourate Al-Anfal, verset
55 à 65» : 55. Les pires bêtes, auprès d'Allah, sont ceux qui ont été infidèles
et qui ne croient donc point 56. ceux-là mêmes avec lesquels tu as fait un pacte et qui chaque
fois le rompent, sans aucune crainte. 57. Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment
exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient
effarouchés. Afin qu'ils se souviennent. 58. Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un
peuple, dénonce alors le pacte, d'une façon franche et loyale car
Allah n'aime pas les traîtres. 59. Que les mécréants ne pensent pas qu'ils Nous ont échappé. Non,
ils ne pourront jamais Nous empêcher (de les rattraper à n'importe
quel moment). 60. Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez
comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi
d'Allah et le votre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en
dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez
dans le sentier d'Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez
point lésés. 61. Et s'ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci (toi aussi)
et place ta confiance en Allah, car c'est Lui l'audient, l'omniscient. 62. Et s'ils veulent te tromper, alors Allah te suffira. C'est Lui qui
t'a soutenu par Son secours, ainsi que par (l'assistance) des croyants. 65. Ô Prophète, incite les croyants à la tuerie. S'il se trouve
parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s'il s'en
trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des
gens qui ne comprennent pas. Chaque groupe qui devenait musulman à l’époque devait payer le
cinquième de ses gains, c’est à dire un impôt de 20% au prophète
de l’Islam, sans compter la zakat. Quand on devient musulman on est
obligé de payer 2 impôts 1: la zakat qui est une taxe sur le
revenu pour la cité musulmane, la trésorerie publique et 2 :
le Khomsse, 1/5ème du revenu réservé spécialement pour le
prophète de l’Islam, Mohammad. Et quand il n’est plus là, (le
Prophète de l’Islam) ce sont ses enfants et ses descendants qui vont
toucher cette taxe de 20%. Une grande partie des gens qui se prétendent être descendants du
prophète d’Islam, cela pour toucher la taxe de 20%, ne sont pas en réalité
ses descendants mais des arabophones installés en Iran, en Irak, au
Liban… Parmi les ayatollahs, ceux qui portent un turban noir ou vert sont,
soit disant descendants du prophète. Ces bijoutiers juifs refusèrent sa proposition. Mohammad amena sa
brigade et encercla ces bijoutiers pendant quinze jours. Finalement, ces
gens acceptèrent de céder à Mohammad. Ce dernier saisit tous les
biens de ces gens là, suite à l’intervention du musulman Abdullah
Ibn Ubei, sans qui les hommes auraient été tués et les femmes
vendues. Abdullah Ibn Ubei proposa de laisser ces gens partir car ils
l’avaient aidé pendant de nombreuses années. Il y avait 400 hommes
et 300 soldats parmi cette tribu. Il y eut une autre guerre, Ghazvateh Radji, Ghazvateh ban ley han ,
Ghazvateh ban el mostalgeh et d’autres petites guerres qui étaient
des brigades du prophète de l’Islam qui attaquaient les autres tribus
et prenaient tout ce qu’ils avaient, gardaient les femmes pour les
vendre. Il y eut une autre attaque contre un village juif assez riche qui
s’appelait Kheybar. Le prophète de l’Islam attaqua alors ce
village, tua les hommes, prit toutes les femmes et les biens. Dans cette
guerre là, il gagna surtout une femme qu’il aimait quand il était
plus jeune, cette femme s’appelait Safiè et était mariée avec un
juif qui s’appelait Kanaan Ben Rabi. Il tua cet homme et prit sa
femme. Tout cela est écrit dans l’histoire de Tabari qui était un
musulman qui vivait il y a presque 1000 ans. Il a écrit l’histoire de
trois siècles de l’islam dans une vingtaine de volumes qui fait plus
de 7000 pages, et bien sûr j’ai étudié la totalité de ses écrits.
Il y eut encore une guerre assez importante car les juifs perdirent
beaucoup de guerres et étaient en train de quitter l’Arabie de l’époque
alors ils décidèrent d’aller voir le chef de tribu de Mohammad, qui
se trouvait à la Mecque, ainsi que Abu Sufyan, dont nous avons parlé
tout a l’heure, et ils préparèrent une grande armée pour attaquer
Mohammad. Cette guerre s’appela la guerre de Khandagh. Mohammad fit un
grand fossé autour de la ville comme celui autour des Invalides à
Paris, qui a été fait en imitant cette guerre-là. Mohammad avait
appris cela de Salman Parsi qui était un savant perse, un intellectuel
iranien de l’époque. Il firent donc un grand fossé autour de la
ville pour que les Koraïchites, les ennemis ne puissent pas entrer dans
la ville. Cette guerre se solda par des morts dans les deux camps ;
une partie des musulmans ainsi qu’une partie de l’autre camp furent
tués. La tribu de Abu Sufyan prit presque la fuite vers la Mecque. Mais après cette guerre, le prophète de l’Islam continua encore
à faire la guerre, la Ghazva !!, contre quelques tribus juives,
dont l’une, très connue, s’appelait Ghazvaté Bani-Gorayzah.
Lorsque Quoriche avait attaqué Mohammad, cette tribu juive l’avait
soutenu moralement et pas militairement malgré ses accords avec les
musulmans. Mohammad décida de les attaquer et choisit un général
musulman qui était membre de cette tribu et qui fut blessé dans cette
attaque : Saad E Ben E Moaz, afin qu’il juge cette tribu et ce
qu’il fallait faire contre elle. Mr Saad proposa de les tuer et
Mohammed accepta. Il fit donc tuer ces gens, saisit tous leurs biens et
prit leurs femmes et leurs enfants. Il coupa la tête de 700 juifs et
tua également tous les garçons qui étaient arrivés à la majorité.
Ceci était un exemple des guerres que le Prophète de l’Islam a pu
faire. Voici la liste exacte de ces guerres : tous les noms que vous
pouvez relever dans cette liste sont tous des endroits stratégiques et
économiques que le Prophète de l’Islam attaqua pour élargir son
pouvoir et sa richesse. 1) L’attaque de ses brigades à « VEDAN »
« GHAZVATE ABOUA ». 2) L’attaque à « YANBAE » 3) Première « BADRE »
4) La Grande « BADRE »
5) Ghazvate « BANI-SALIM »
6) Ghazvate « SAVIGHE » à poursuivre la caravane
de « ABOU SOF-YAN » 7) L’attaque de
« GHATFAN » vers NADJD 8) L’attaque à
BAHRAN 9) Ghazvate « OHOD »
10) Ghazvate « HMRA-AL-ASSAD » 11) Ghazvate « BANI-NAZIR » 12) Ghazvate ZATT-AL-REGHAE » 13) La dernière « BADRE » 14) Ghazvate « DOUMAT-AL-DJONDOL » 15) La guerre de « KHANDAGH » 16) Massacre de « BANI-GHORAYZAH » 17) Ghazvate « BANI-LAHYAN HAZIL » 18) Ghazvate « ZI GHARDAH » 19) Ghazvate « BANI-AL-MOSTALEGH » 20) La guerre de « HODAYBIYEH » 21) L’attaque de « KHEYBAR » 22) Ghazvate « OMRAT-AL-GHAZA » 23) L’attaque à « LA MECQUE » 24) Ghazvate « AL-HONEYN » 25) L’attaque à « TAEEFFE » 26) L’attaque à « TABOUK » Parmi
toutes ces attaques, Mohammad a participé à huit ou neuf d’entre
elles. Les
autres « GHAZAVAT » sont des attaques de petits groupes
qu’il envoyait à droite et à gauche. 27) Brigade de « OBEYDEH-BEN-HARESSE » pour prendre
« LA FOSSE DE HEJAZ » 28) Brigade de « HAMZA-T-EBNE-ABDOLMOTALEB » 29) Brigade de « HAMZAT » vers « LA MECQUE ». 30) Brigade de « SADE-EBN-E-ABI VAGHASSE » vers
« KHARRAR » 31) Brigade de « ABDOLLAH-AL-JAHSH »
vers « NAKHLE » 32) Brigade de « ZEYD-EBN-E-HARESSE » vers les fosses
de « NADJ ». 33) Brigade de « MASSAD » vers « RAJIH » 34) Brigade de « MONZAR » vers la fosse de « MAEEOUNE » 35)
Brigade de « ABOU OBAYDAH » vers « ZO-AL-GHESSE »
pour attaquer la route vers l’Iraq. 36) Brigade de « OMAR » vers la tribu de « BANI
AMER » 37) L’attaque de « ALI » vers « YEMAN » 38) Brigade de « GHALEB » vers
« KADID » 39) Brigade de « ALI » vers le village de « FADAK » 40) Brigade de « SALMI » vers la tribu de « BANI
SALIM » 41) Brigade de « AKKASHAH » vers « GHAMRAH »
42)
Brigade de « ABI SALMA » vers la fosse de la tribu de
« BANI ASSAD » 43) Brigade de « MOHAMMAD EBN-MOSSLEMA » vers « GHARTAN » 44) Brigade de « BASHIR » vers « BANI MARRAH »
(FADAK) 45) Brigade de « BASHIR » vers « KHEYBAR » 46)
Brigade de « ZEYD-EBNE-HARESSE » vers les villages de
« BANI SALIM » 47) Brigade de « ZEYD-EBN-E-HARESSE » vers la tribu de
« JOZAM » 48) Brigade de « ZEYD-EBN-E-HARESSE » vers « VADI
AL GHORAE » 49)
et 50) Brigade de « ABDALLAH EBNE ROWAHE » vers le village
très riche de « KHEYBAR » (deux fois) 51) Brigade de « ABDALLAH-EBN-ATTIK » vers « KHEYBAR » 52)
Brigade de « ZEYD-EBN-HARESSE, JAFFAR et ABDALLAH » vers
« MOUTE » en Syrie. 53) Brigade de « KAB-EBN-AMIR »
vers « ZAT-AL-ETTLAH » en Syrie 54)
Brigade de « EYNATE-EBN-HASSAN » vers la tribu de « BANI-AL-ANBAR » 55)
Brigade de « GHALEB EBN-ABDALLAH » vers la tribu « BANI
MARAH » 56) Brigade de « AMR-EBN-E-ASS » vers « ZAT-AL-SALASSEL » 57) Brigade de « EBNE-ABI-HADRAD » vers la vallée
« AZAM » 58)
Brigade de « ABDALLAH-EBN-E-HADRAD vers la Petite Foret 59)
Brigade de « ABDAL-RAHMAN » 60)
Brigade de « ABOU OBAYDAH » vers la Plage 61)
Brigade de « JARIR-EBNE-ABDALLAH BEDJLI » qui accepte
l’Islam et le Prophète de l’Islam. Il est envoyé vers la tribu de
la statue (idole) ZOLL-KHALSA qui a tout détruit. 62)
Brigade de « VEBR-EBNE-YAHNOSSE » vers le Yémen 63)
« BAZEN » le gouvernement du Yémen accepte l’ISLAM ! Egalement,
le Prophète de l’ISLAM a donné des ordres pour tuer certains
individus qui étaient gênants et je cite 3 exemples du livre « Histoire
de Tabar », écrit par un savant musulman, MOHAMMAD
EBN-AL-JARIR AT-TABARI, en 42 volumes et 6974 pages : -
Le Prophète d’Islam a envoyé EBN-ATTIK vers le village de
KHEYBAR pour tuer ABOURAFE -
Et il a envoyé MOHAMMAD EBN-MOSSLEMA pour tuer KAB-EBN-ASHRAF -
Et aussi, il a envoyé ABDALLAH-EBN-E ANISSE vers KHALED EBNE
SEFYAN qui l’a tué en cachette. |
|
|
La suite........... Les
versets Gharanigh 11- Mais dans le Coran, le fait le plus
important relatif aux fautes du prophète d'islam se trouve dans les
versets Gharanigh. Cela a engendré beaucoup de bruits au début de la révolution
d'islam et s'est très peu posé dans l'histoire comme récit
historique. Nous avons recours ici à un livre d'histoire écrit par un
savant schïite nommé Mohammad Ibn Djariré Tabari, l'ensemble de cette
oeuvre historique était traduit dans la langue éloquente et coulante
de persane par Aboul Ghassém Païandéh et était publié en Iran en
1974, 1983 et 1984 Avant tout il est à rappeler que ce
problème fut pour une première fois brièvement évoqué dans notre
livre " De Mitra à Mohammad " en 1983, sa reprise dans cet écrit
est due à la nécessité de présenter le maximum de textes, de
rapports et de renseignements relatifs au Coran dans l'histoire
lorsqu'il s'agit bien de lui. A propos des versets que le Satan a fait
prononcer au Prophète (versets sataniques), Tabari écrit : "Serment à cette étoile quand
elle se couche, que votre ami ne est pas égaré et n'a pas adhéré au
faux et ne parle pas suivant son désir. Et lorsqu'il arrive à ce verset que : O Mohammad ! Qu'as-tu fait ? Tu as énoncé
aux gens quelque chose que je n'avais pas apporté de la part de Dieu et
tu as énoncé une parole que Dieu ne t'avait pas dite. "Avant lui aussi, les prophètes
avaient des souhaits et le Satan a fait venir leurs souhaits dans leur
énonciation". (la sourate Hadj - le pèlerinage de la
Mecque -, le verset 52) Avant toi, nous n'avons chargé aucun
envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y
fasse des suggestions. Dieu abroge ce que le Satan a suggéré.
(Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880) Il s'avère donc évident que le prophète
d'islam se servait d'accord, de négociation, d'attaques, de batailles,
d'offensives, de discours, d'alliance, ou d'admission des religions antérieures
à la sienne, afin de renforcer le camp de l'islam. Comme nous l'avons
vu dans les pages précédentes, il a par exemple reconnu les religions
telles que le zoroastrisme, le judaïsme, le christianisme, l'astrolâtrie,
etc. Ainsi que Tabarie a dit : Le prophète d'islam, en acceptant l'éminence
et l'intercession des idoles des Quoriche, voulait convertir ces
derniers en son propre rite, et il a réussi. Car tous les païens ont
prosterné avec lui et ont fait le témoignage (shahadateïn). D'autre
part, les trois grandes idoles des Quoriche Lât, Osâ, et Manâ sont
les idoles qui se trouvaient dans la Kaaba avant l'émergence de l'islam
et le prophète d'islam lui-même avait effectué des tournés de vénération
autour de la même Kaaba avec ses idoles et son père en fut le portier.
Son grand père et ses oncles avaient des noms composés dont le préfixe
fut " servant" et suffixe consistait en le nom d'idoles. Comme
Abdé Manaf (qui est le grand ancêtre de Mohammad). Abdé Manaf
signifie le servant de la belle idole Manaf, Abdé al •sâ, signifie
le servant de l'•sâ et Abd al Dar, signifie le servant de la maison
d'idoles, la Kaaba. Le point de vu de Tabari sur le fait que
le prophète d'islam aimait sa tribu semble pertinent. En dépit des
tous premiers batailles et accrochages avec les Quoriche, à partir de là,
il essaye plus de réconcilier et vivre en paix avec eux que de leur
faire la guerre. Il se livre davantage dans des batailles avec des
tribus étrangères et les Juifs qu'il ne le fait avec les Quoriche. A
titre d'exemple, au moment de la conquête de la Mecque, non seulement
il fait quartier à Abou Sofïan, mais il juge son foyer comme la Kaaba
et dit :"Quiconque est dans ces deux maisons, aura grâce de la
vie." Pourtant, il s'agissait d'Abou Sofïân qui n'accepterait
jamais l'islam et ne dirait même pas le témoignage (shahadateïn). Or
l'on sait que la base de se convertir en islam fut à cette époque, et
elle l'est toujours, de dire deux phrases suivantes : Ce jeu de deux phrases subsiste toujours
parmi les Schïites et les Sunîtes. Par exemple pour un jeun non
musulman qui tombe amoureux d'une fille musulmane il suffit de dire ces
deux phrases pour que les parents et... admettent qu'il s'est converti
en islam. José m'a répondu, souriant : "
Non, je ne me suis jamais converti en islam, je suis toujours un Chrétien
et en plus un bon Chrétien et serviteur de l'Eglise et actuellement je
fais des recherches sur la société islamique pour l'Eglise ". Je
lui ai dit : " Comment, donc le cheikh prétend-il devant tout le
monde que tu t'es converti en islam et tu ne dis rien ? " José a dit : " Selon le cheikh je
suis Musulman, puisqu'il m'a demandé de dire deux phrases en arabe et
je lui ai dit mais, je suis Chrétien pour moi-même. Le fait de dire
ces deux phrases ne m'a rien enlevé et m'a été et est même très bénéfique,
comme tu le vois, toi-même." Un deuxième souvenir a trait à une
belle compatriote savante, qui était ma secrétaire, qui m'a appris un
jour qu'elle voulait se marier avec un Français et que celui-ci avait
accepté de se convertir à l'islam. Le jour où j'ai vu le jeune homme,
je lui ai demandé en plaisantant, s'il voulait devenir musulman pour le
mariage. Il m'a répondu : Mon but c'est de me marier avec cette belle.
Et il parait que se convertir à l'islam c'est de dire deux phrases en
arabe, pour atteindre cette chère svelte je suis prêt à lire un livre
entier en arabe, donc le fait de dire deux phrases ne m'enlève rien et
ne m'ajoute pas non plus quelque chose. Enfin , même Abou Sofïan n'avait pas
dit ces deux phrases et était resté fidèle à son idolâtrie, mais sa
maison fut considérée l'équivalent de la Kaaba. Et ce fait montre bien l'aspect racial
partisan du Prophète et qu'il aimait et vénérait bien la race des
Quoriche quelle qu'elle était leur opinion, et comme nous l'avons écrit
dans " De Mitra à Mohammad " il disait aux dignités
quorichites qu'en acceptant mon rite je vous ferai posséder les trésors
de Madâén (capitale perse de l'époque antéislamique). Les
Musulmans conditionnés Un autre cas du comportement ingénieux
du prophète d'islam relève de l'acceptation de l'islam par les
habitants de Taéf. 1- Que les habitants de Taéf n'aient
pas à faire le service militaire et faire la guerre sainte à côté
d'autres Musulmans. 2- Qu'ils n'aient pas à payer des impôts
(Zakât) au prophète d'islam. 3- Qu'ils n'aient pas à jeûner. Le prophète d'islam a accepté leurs
trois conditions et eux, ils ont accepté l'islam. Et l'on sait qu'à la suite des
promesses " sous leurs pieds couleront des torrents dans le jardin
des délices", lorsque les Arabe sont arrivés à Khorassan, ils
ont dit que c'est le paradis que le Prophète avait promis ; car dans la
péninsule arabe, il n'existait que le désert et la siccité, les
promesses consistaient donc dans l'eau et les lieux parsemés d'arbres
(la forêt = Djânat) et les Houris étaient pour les Arabes, les belles
femmes et filles charmantes persanes, babyloniennes, assyriennes et
romaines...qu'ils prenaient comme butins à la suite de leur invasion,
les gens devenaient ainsi les serviteurs et esclaves et les Arabes se
faisaient maîtres, chefs et propriétaires. Le prophète
d'islam fut tout seul avant la mort Le prophète d'islam avait tenu la
promesse qu'il avait faite. Il avait unifié, avec son monothéisme, les
tribus arabes dispersées. Maintenant ce fut le temps de mort et de
partir pour faire voler son âme de son corps mondain. Après sa mort, tous les biens du Prophète
furent réquisitionnés par Abobakr au profit du trésor public. Parmi
eux les terres de Fadak que le prophète d'islam avait offertes à sa
fille Fatéméh. Mais ces terres furent réquisitionnées par Omar, d'où
a commencé le désaccord de Fatéméh et lui. A la suite de la conquête de la Mecque
et le calme relatif qui existait entre les Musulmans, tout le monde
s'occupait de ses affaires pour profiter des fruits lucratifs conquis
par l'islam. D'autre part, ce qui importait c'est que tout le monde
attendait la mort de Mohammad pour s'emparer de son pouvoir. C'est
pourquoi aux derniers temps de sa vie, même ses amis, les plus proches,
ne l'écoutaient plus et n'obtempérait pas à ses ordres militaires ou
politiques ni à ses ordres tout à fait banals. Lorsque dans les derniers moments de sa
vie il a demandé d'apporter le papier et l'encre pour rédiger un
testament écrit, l'on l'a pas écouté en disant qu'il délire. Lorsqu'il est mort, l'on a laissé son
cadavre, et l'on a fait des réunions nocturnes pour désigner son
successeur, et ce ne fut qu'Ali et ses enfants qui se sont chargés de
l'inhumer. |
|
|
L'origine
de la terreur en islam L'origine de la terreur politique en
islam remonte au Prophète de ce rite. Or, en islam les terreurs
politiques s'accomplissaient sous l'ordre de Mohammad en personne, et
dans la plupart des cas la terreur s'effectuait par ses proches. Faire la guerre, couler du sang et
coucher avec les femmes furent leurs principaux préoccupations et
amusements et leur honneurs. Et puisque la guerre fut leur plus
importante préoccupation ils n'avaient pas des vacances pour cesser de
faire la guerre. Comme les élèves et étudiants ont trois mois des
vacances scolaires, les Arabes aussi avaient deux mois, Moharam et Safar
pour ne pas avoir à faire la guerre. Jusqu'ici personne n'a pris en compte
ces trois étapes particulières de l'époque du prophète d'islam et
nous expliquons cette idée pour la première fois dans l'histoire . " Ne tuez personne car Dieu a
interdit la mort sauf si elle est justifiable". Et à la suite de ce verset il explique
que si un opprimé est tué, la partie civile a le droit de châtier le
mortier.
Et ailleurs, il insiste que si quelqu'un
tue expressément et sans raison un croyant (à n'importe quelle idéologie
ou doctrine) il sera brûlé dans le feu révolutionnaire :" Dans la pensée du prophète d'islam la
lutte armée est autorisée tant que l'ennemie ne s'est pas calmé et
continue toujours le pilonnage : Et à la suite de ce verset, le Coran détermine
la responsabilité de tous les Musulmans de l'histoire et précise que
tuez le groupe oppresseur et criminel qui est l'assassin de vos enfants
et de vos parents, où vous le trouverez." Battez-vous avec eux dans le lieu saint
(Masdjéd al Haram ), mais s'ils se sont battus contre vous, tuez-les
donc que la sanction des oppresseurs est telle." "Qu'est ce qui vous empêche, vous
(les parasites viveurs et conformistes) de vous battre dans la voix de
Dieu qui est celle des déshérités, hommes, femmes et enfants ? Ceux
qui écrient : " O Dieu ! sauve-nous de ce lieu de tyrannie où
tout le monde est oppresseur et détermine un sauveur parmi le peuple.
" Les accords du prophète d'islam avec
les brigands arabes En continuité de ces versets violents
et radicaux de Djihad ( la guerre sainte) et Défâ (la défense) le
prophète d'islam a décidé d'attaquer les caravanes des Quoriches pour
récupérer les biens réquisitionnés des Musulmans de la Mecque et
fortifier la réserve financière de la Médine. Le prophète d'islam a chargé au début
son oncle Hamzéh du commandement d'une troupe militaire. Mais les
tribus situées tout au long du trajet de la Mecque et la Médine qui
furent alliées des Quoriche et profitaient du passage des caravanes des
Quoriche ont empêché les offensives des Musulmans. Alors le prophète
d'islam a envoyé son cousin germain Sad Ibn Vaghas au commandement
d'une troupe au Sahara. Mais cette fois-ci aussi, les Musulmans n'ont
pas attaqué les caravanes des Quoriche, quoiqu'ils aient obtenu
certains butins dans la bataille avec les tribus situées au bord de la
voie. Le Prophète d'islam a décidé de recourir aux moyens
intellectuels et à la négociation politique et faire des accords avec
des chefs des tribus habitant au désert, qui auraient été eux-mêmes
des brigands ou furent la police des caravanes, afin d'attirer leur
intention ; il a réussi dans ce fait et a pu obtenir le soutien d'une
partie des chefs de tribu en faisant des négociations et l'élaboration
des accords dont : Ghafar, Banou Madlidj, et Banou Damréh. Il a formé
une armée plus populeuse que les troupes de Hamzéh de Sad Ibn Vaghas,
cette armée est sortie de la Médine en vue d'attaquer les caravanes
des Quoriche. Il faut rappeler qu'Abouzar qui fut de
la tribu Ghafar avait un rôle efficace pour créer une alliance entre
sa tribu avec le prophète d'islam. La tribu Banou Madlidj qui fut idolâtre
s'est alliée aussi au prophète d'islam uniquement dans l'intention de
s'emparer des butins obtenus dans les brigandages sur les attaques aux
caravanes. Le prophète d'islam a remplacé les
termes habituels par de nouvelles formules ayant un trait religieux.
L'attaque aux caravanes aux tribus et le brigandage fut nommée Ghazvéh
et des biens conquis s'appelaient des butins. Sauf la première attaque à la caravane
des Quoriche qui fut en revanche des biens réquisitionnés des
Musulmans de la Mecque, le prophète d'islam a fait soixante trois Ghazvéhs
durant son pouvoir et n'eut qu'une seule guerre défensive, Khandagh,
dans les autres Ghazvéhs ce furent les Musulmans qui s'attaquaient aux
villes et villages et gagnaient beaucoup de butins. Conseil en islam !!
La sourate al-Imran Verset 159 159. C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu
(Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au coeur
dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et
implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des
affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah,
Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. La sourate Achoura, verset 38 : 38. qui répondent à l'appel de leur Seigneur, accomplissent la
Salat, se consultent entre eux à propos de leurs affaires, dépensent
de ce que Nous leur attribuons. La sourate Al-Baghara verset 256 : 256. Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué
de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au Rebelle tandis qu'il croit
en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah
est Audient et Omniscient. 2. Je n'adore pas ce que vous adorez. 3. Et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. 4. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. 5. Et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. 6. A vous votre religion, et à moi ma religion ». Il faudrait impérativement disposer
d’une étude critique de l’histoire et du texte sacré du Coran pour
pouvoir le présenter de la
primaire jusqu'à l’université pour apprendre la réalité des
religions. Bien sûr, le Dieu loin de toutes les
religions et personnalités est une croyance indépendante et
individuelle qui peut rester dans le cœur de chaque individu pour
qu’il ne se sente pas seul, sans espoir, sans maître et sans créateur
et que l’univers aie un architecte sage, sympa, plein d’amour, de
justice et de paix. Un
dernier mot Vous, cher lecteur musulman ! Vous avez sans doute trouvé dans cet écrit les thèmes et sujets qui paraissent nouveaux et vous auraient enthousiasmé. Ils vous auraient fait réfléchir à ces problèmes pendant un bon moment en ouvrant de nouveaux horizons dans votre esprit.J'insiste sincèrement que je n'aurais jamais voulu déstabiliser la foi et la croyance de qui que ça soit, bien au contraire, notre objectif consistait à purifier les fois et croyances, surtout en ce temps, où, à la suite de l'effondrement du fanatisme, du fondamentalisme religieux et du communisme, l'on sent une place vacante pour une nouvelle pensée moderne dans toutes les sociétés surtout celles des pays islamiques. Il se peut qu'avec la pensée de l'Irfân laïque et rationaliste l'on parvienne à poser une nouvelle croyance fondée sur la raison et la connaissance dans un niveau considérable en vue de créer la société et les individus rationnels inspirés d'Irfân et à constituer avec les principes de la pureté dans la pensée, dans la parole et dans l'acte, les hommes unis et fidèles pour un demain épanouissant. |
|
|
LE MOT « TUER » DANS L’ISLAM
C’était tellement facile de tuer à l’époque car dans le
Coran même, l’ordre est donné de tuer les infidèles. Les chefs
d’accusation pour tuer dans l’Islam, sont plus de 10 !! :
1- Les gens qui ne croient pas en Allah.
2- Les gens qui ne croient pas au Jugement dernier.
3-
Les gens qui n’interdisent pas tout ce que Allah et son Prophète
interdisent.
4- Les gens qui ne font pas de propagande pour la vérité. 5-Tous les mouchrekins (polythéistes) 6-Tous les Koffars (infidèles à Allah) 7-Tous les monafers (hypocrites) 8-Tous les gens qui prononcent des mots non monothéistes 9-Tous les gens qui étaient musulmans auparavant et qui ont quitté
cette religion pour une autre.(apostats) 10-Tous les gens qui font de la propagande contre l’Islam 11-Tous
les infidèles proches de vous Tous ces gens là doivent être tués selon le Coran qui précise
aussi que vous pouvez les tuer partout où vous les trouvez. Tout
cela est écrit dans le Coran : Le moment où Mohammad voulait attaquer Rome, il a prononcé le
verset suivant : La
« Sourate ATTOBAH : » 29. Tuez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui
n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne
professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le
Livre,(les juifs les chrétiens, etc…) jusqu'à ce qu'ils versent la
capitation par leurs propres mains, après s'être humilies. 30. Les Juifs disent: ‹Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens
disent: ‹Le Christ est fils d'Allah›. Telle est leur parole
provenant de leurs bouches. Ils répètent ce qu’ont dit avant eux les
mécréants. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité)?
31. Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ
fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a
commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui!
Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent. 32. Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah,
alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion
qu'en aient les mécréants. 33. C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la
religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion,
quelque répulsion qu'en aient les associateurs. 34. Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent,
les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d'Allah.
A ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans
le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux, 35. le jour où (ces trésors) seront portés à l'incandescence dans
le feu de l'Enfer et que front, flancs et dos en seront cautérisés,:
voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que
vous thésaurisiez. 36. Le nombre de mois, auprès d'Allah, est de douze [mois], dans la
prescription d'Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre
d'entre eux sont sacrés: telle est la religion droite. [Durant ces
mois], ne faites pas de tort à vous-mêmes. Combattez les associateurs
sans exception, comme ils vous combattent sans exception. Et sachez
qu'Allah est avec les pieux. 37. Le report d'un mois sacré à un autre est un surcroît de mécréance.
Par là, les mécréants sont égarés: une année, ils le font profane,
et une année, ils le font sacré, afin d'ajuster le nombre de mois
qu'Allah a fait sacrés. Ainsi rendent-ils profane ce qu'Allah a fait
sacré. Leurs méfaits leurs sont enjolivés. Et Allah ne guide pas les
gens mécréants. 38. Ô vous qui croyez! Qu'avez-vous? Lorsque l'on vous a dit:
« Elancez-vous dans le sentier d'Allah›; vous vous êtes
appesantis sur la terre. La vie présente vous agrée-t-elle plus que
l'au-delà? - Or, la jouissance de la vie présente ne sera que peu de
chose, comparée à l'au-delà! 39. Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d'un châtiment
douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en
rien. Et Allah est Omnipotent. 40. Si vous ne lui portez pas secours... Allah l'a déjà secouru,
lorsque ceux qui avaient mécru l'avaient banni, deuxième de deux.
Quand ils étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon:
‹Ne t'afflige pas, car Allah est avec nous.› Allah fit alors
descendre sur lui Sa sérénité ‹Sa sakina› et le soutint de
soldats (Anges) que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole
des mécréants, tandis que la parole d'Allah eut le dessus. Et Allah
est Puissant et Sage. (Sources : http://www.orst.edu/groups/msa/quran/quran_f/9.html) Le
terme « tuer » est beaucoup utilisé dans le Coran Dans toutes les traductions du Coran, le mot « GHETAL »
a été traduit comme « le combat » ou « faire la
guerre ». Mais quand nous cherchons dans le dictionnaire, nous
constatons que « GHETAL » veut dire : « tuerie »,
« massacre », « abattage » « assassinat »,
« homicide ». C’est le mot « HARB » qui veut
dire la guerre, et les synonymes de « combat » sont les mots
suivants : « NEZAL, JAHAD, NATAH ». Cette mauvaise
interprétation existe dans toutes les langues, et je ne sais pas
pourquoi ils ont honte de traduire exactement la même chose que dit le
Coran. Très facilement vous pouvez avoir l’autorisation de tuer,
comme il est dit dans « le Sourate At-tawobah verset 73 et 74 »,
concernant les infidèles, les polythéistes et les hypocrites comme il
a été cité plus haut. 73. Ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et
sois rude avec eux; l'Enfer sera leur refuge, et quelle mauvaise
destination! 74. Ils jurent par Allah qu'ils n'ont pas dit (ce qu'ils ont proféré),
alors qu'en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont
rejeté la foi après avoir été musulmans. Ils ont projeté ce qu'ils
n'ont pu accomplir. Mais ils n'ont pas de reproche à faire si ce n'est
qu'Allah - ainsi que Son messager - les a enrichis par Sa grâce. S'ils
se repentaient, ce serait mieux pour eux. Et s'ils tournent le dos,
Allah les châtiera d'un douloureux châtiment, ici-bas et dans l'au-delà;
et ils n'auront sur terre ni allié ni secoureur. Et La « Sourate
, Al-Imran : » 123. Ô vous qui croyez! Combattez ceux des mécréants qui sont près
de vous; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah
est avec les pieux. 152. Et certes, Allah a tenu Sa promesse envers vous, quand par Sa
permission vous les tuiez sans relâche, jusqu'au moment où vous avez
fléchi, où vous vous êtes disputés à propos de l'ordre donné, et
vous avez désobéi après qu'Il vous eut montré (la victoire) que vous
aimez! Il en était parmi vous qui désiraient la vie d'ici bas et il en
était parmi vous qui désiraient l'au-delà. Puis Il vous a fait
reculer devant eux, afin de vous éprouver. Et certes Il vous a pardonné.
Et Allah est Détenteur de la grâce envers les croyants. « (Sourate , Al-Imran) La
« Sourat Al-Ahzab » : 25. Et Allah a renvoyé, avec leur rage, les infidèles sans qu'ils
n'aient obtenu aucun bien, et Allah a épargné aux croyants le combat.
Allah est Fort et Puissant. 26. Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre
qui les avaient soutenus [les coalisés], et Il a jeté l'effroi dans
leurs cœurs ; un groupe d'entre eux vous tuiez, et un groupe vous
faisiez prisonniers. 27. Et Il vous a fait hériter leur terre, leurs demeures, leurs
biens, et aussi une terre que vous n'aviez point foulée. Et Allah est
Omnipotent. 12. Et ton Seigneur révéla aux Anges: « à Je suis avec vous:
affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les cœurs
des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous
les bouts des doigts. « Al-Anfal 12 » « le Sourate Mohammad verset 4 » : 4. Lorsque vous rencontrez ( pendant une tuerie) ceux qui ont mécru
frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les
solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon,
jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si
Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour
vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le
chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. Tuez ceux qui ne respectent pas leur parole ? ! Si quelqu’un ne respecte pas sa parole ou son pacte, alors son châtiment
sera d’être tué !? Très
clairement, le Coran ordonne de tuer tous ceux qui rompent leur pacte et
ceux qui se moquent de l’Islam. Alors ceci est un grand point
d’interrogation : Quel tribunal peut rendre un jugement pour tuer
les gens seulement parce qu’il se sont moqués de quelque chose, et
qu’ils n’ont pas respecté leur parole.
Même dans les lois islamiques, si un musulman abandonne
l’Islam, il est condamné à mourir. Alors la vie qui est un don de
Dieu, on peut la prendre aussi facilement. « la
Sourate At-tawobah, verset 12 à15 » : 12. Et si, après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent
votre religion, combattez alors les chefs de la mécréante - car, ils
ne tiennent aucun serment - peut- être cesseront-ils? 13. Ne tuez-vous pas des gens qui ont violé leurs serments, qui ont
voulu bannir le Messager et alors que ce sont eux qui vous ont attaqués
les premiers? Les redoutiez-vous? C'est Allah qui est plus digne de
votre crainte si vous êtes croyants! 14. Tuez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira
d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines
d'un peuple croyant. 15. Et il fera partir la colère de leurs cœurs. Allah accueille le
repentir de qui Il veut. Allah est Omniscient et Sage. CONTRADICTION DANS LE CORAN
On trouve une chose très intéressante : dans certains
versets du Coran, il y a beaucoup de respect en faveur des Juifs et des
Chrétiens, mais dans certaines autres pages du Coran on trouve le
contraire où il est ordonné de les tuer. Si aujourd’hui, nous voulons sortir une idéologie de la paix, de
l’humanité et de la laïcité de l’Islam, nous devons régler tous
ces problèmes là, dire que ces choses là sont annulées surtout
lorsqu’il est dit de tuer tous ces gens là où vous les trouvez. Le « Sourate Baghara, verset 27 » , il est dit que les gens qui mentent et qui jurent au nom de Dieu
doivent être tués. 27. qui rompent le pacte qu'ils avaient fermement conclu avec Allah,
coupent ce qu'Allah a ordonné d'unir, et sèment la corruption sur la
terre. Ceux-là sont les vrais perdants. Le « Sourate At-tobah, Verset
30 »,
il est dit que certains juifs et certains chrétiens prétendent avoir
la vérité alors qu’ils ne l’ont pas, tous ces gens sont donc les
ennemis de Dieu. 30. Les Juifs disent: ‹Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens
disent: ‹Le Christ est fils d'Allah›. Telle est leur parole
provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant
eux. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils? LES AUTRES VERSETS CONCERNANT
LES MASSACRES ET TUERIES (GHETAL)
Combattez !! Le « Sourate, An-nessa » : 74. Qu'ils combattent donc dans le sentier d'Allah, ceux qui troquent
la vie présente contre la vie future. Et quiconque combat dans le
sentier d'Allah, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientot une énorme
récompense. 75. Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et
pour la cause des faibles: hommes, femmes et enfants qui disent:
‹Seigneur! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont
injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta
part un secoureur ». 76. Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne
croient pas combattent dans le sentier du Tagut. Eh bien, combattez les
alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes, faible. 77. N'as-tu pas vu ceux auxquels on avait dit: ‹Abstenez-vous de
combattre, accomplissez la Salat et acquittez la Zakat!› Puis lorsque
le combat leur fut prescrit, voilà qu'une partie d'entre eux se mit à
craindre les gens comme on craint Allah, ou même d'une crainte plus
forte encore, et à dire: ‹Ô notre Seigneur! Pourquoi nous as-Tu
prescrit le combat? Pourquoi n'as-Tu pas reporté cela à un peu plus
tard?› Dis: ‹La jouissance d'ici-bas est éphémère, mais la vie
future est meilleure pour quiconque est pieux. Et on ne vous lésera pas
fût-ce d'un brin de noyau de datte. Nous devrons admettre qu’une grande partie du Coran est annulée
et tous les endroits où il est question de tuer et de massacrer
n’existent que dans les attitudes du prophète de l’Islam qui a fait
les guerres, qui a politisé sa religion et qui n’existe plus et le même
contexte de l’époque non plus. Mais si cela n’est pas dit, ni même
évoqué surtout dans les pays musulmans, et dans le monde, le danger
que vous voyez poindre n’est pas prête de finir. Cela deviendra pire,
nous allons perdre beaucoup de vies humaines. Les soldats de l’Islam ont déjà attaqué Babel, l’Egypte, la
Perse et l’Empire romain de l’ouest (la Turquie) jusqu’au nord de
l’Afrique, provoquant la destruction des grandes civilisations berbères
et kabyles, puis l’invasion de l’Espagne. Et puis il y eut les
guerres de Saddam Hussein contre ses voisins, déclarant qu’il voulait
répéter et faire revivre « AL GHADESSIEH » ( La guerre
contre les perses qui avait été faite à l’époque de la création
de l’Islam ). Enfin voilà la 3ème Guerre mondiale déclarée
par Ben Laden …Ces dangers d’une utilisation abusive de certains
versets du Coran pour l’obtention du pouvoir politique existent donc
toujours. C’est
pour cela qu’avant tout, il faut connaître l’Islam. Toutes les
choses que nous avons citées existent dans le Coran. Pratiquement
personne n’a lu la totalité du Coran, sauf certains versets bien
pacifiques, en oubliant le reste. Mais Ben Laden, Saddam Hussein,
Khomeiny ou le chef militaire des tchétchènes, ou n’importe quel
chef religieux révolutionnaire n’oublient pas ce reste. Ces gens là
lisent le Coran du matin au soir les mettent à l’usage de leurs
ambitions politiques pour prendre le pouvoir !! Et
nous pouvons justifier l’annulation d’une partie du Coran par le
Coran même. La
femme en Islam…sans commentaire !! Pour connaître, savoir comment la femme est traitée dans le
Coran, citons seulement quelques versets du Coran sans autre commentaire : Le
« Sourate An-nessa, Verset 34 » : 34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs
qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses
qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à
leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant
l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à
celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous
de leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne
cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes Haut et Grand ! 4. Et donnez aux épouses leur mahr, de bonne grâce. Si de bon gré
elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise
et de bon cœur. 5. Et ne confiez pas aux incapables (vos épouses) vos biens dont
Allah a fait votre subsistance. Mais prélevez-en, pour elles,
nourritures et vêtements; et parlez-leur convenablement. 25. Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens d’épouser des femmes
libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme
parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi,
car vous êtes les uns les autres (de la même religion). Et épousez-les
avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr
convenable; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche
ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage,
elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment
qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé
à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour
vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Epouser
deux, trois ou quatre femmes !! :
3. Et si vous craignez de n'être pas justes envers les
orphelins,...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les
femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de n'être pas justes
avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez.
Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre
charge de famille). 24. Et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles
sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous! A
part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos
biens et en concluant un mariage, non en débauchés. Puis, de même que
vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il
n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord
quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes,
Omniscient et Sage. Femme
moitié d’homme !!!
11. Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils,
une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des
filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt
laisse. Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. Quant aux père
et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse,
s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent
de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s'il a des frères, à la mère
alors le sixième, après exécution du testament qu'il aurait fait ou
paiement d'une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez
pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre
obligatoire de la part d'Allah, car Allah est, certes, Omniscient et
Sage. 12. Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles
n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de
ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient
fait ou paiement d'une dette. Et à elles un quart de ce que vous
laissez, si vous n'avez pas d'enfant. Mais si vous avez un enfant, à
elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du
testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. Et si un homme,
ou une femme, meurt sans héritier direct, et qu'il laisse un frère ou
une sœur, alors à chacun de ceux-ci, un sixième. S'ils sont plus de
deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament
ou paiement d'une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l')
Injonction d'Allah! Et Allah est Omniscient et Indulgent. Les femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle !! 15. Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur
encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces
femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah
décrète un autre ordre à leur égard. Des sanctions pour les femmes de
Mohammad, élargies pour toutes les musulmanes !! les Arabes
avaient envie des femmes de Mohammad et ils plaisantaient avec elles en
disant qu’ils prendraient pour épouse telle ou telle femme du Prophète.
Les femmes assistaient à la soirée et répondaient aux amis du Prophète
, ce que celui ci n’a pas aimé et à partir de là, il a demandé à
ses femmes qu’elles soient couvertes pour que les autres n’aient pas
envie d’elles. Le « Sourate, Al-ahzab : » 32. Ô femmes du Prophète! Vous n'êtes comparables à aucune autre
femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre
langage, afin que celui dont le cœur est malade [l'hypocrite] ne vous
convoite pas. Et tenez un langage décent. 33. Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des
femmes d’avant l'Islam (Jahiliyah). Accomplissez le Salat, acquittez
la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que
vous débarrasser de toute souillure, o gens de la maison [du prophète],
et vous purifier pleinement. 34. Et gardez dans vos mémoires ce qui, dans vos foyers, est récité
des versets d'Allah et de la sagesse. Allah est Doux et Parfaitement
Connaisseur. 53. Ô vous qui croyez! N'entrez pas dans les demeures du Prophète,
à moins qu'invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à
attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle, alors, entrez. Puis,
quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre
familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il était
gêné de vous (congédier), alors qu'Allah ne se gêne pas de la vérité.
Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur
derrière un rideau: c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs;
vous ne devez pas faire de la peine au Messager d'Allah, ni jamais vous
marier avec les épouses qu’il a eues; ce serait, auprès d'Allah, un
énorme pêché. 59. Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes
des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront
plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est
Pardonneur et Miséricordieux ». Le Prophète de l’Islam aimait beaucoup les femmes ! Et
puisqu’il était allé tellement loin dans cet amour, le Coran même
lui a interdit de se marier ou de faire un échange de femme. Le Prophète de l’Islam a commis plusieurs fautes
Que même le Coran mentionne !!
Monsieur le prophète !! Ca
suffit !!
La « Sourate Al-Ahzab verset 52 » :
52. Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes,
ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; - à
l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose. La
« Sourate Al-Bagharah, Versets 221 et 223 » : 221. Et n'épousez pas les femmes associatrices tant qu'elles n'auront
pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une
associatrice, même si elle vous enchante. Et ne donnez pas d'épouses
aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave
croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante. Car
ceux-là [les associateurs] invitent au Feu; tandis qu'Allah invite, de
part Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses
enseignements afin qu'ils se souviennent! 223. Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre
champ comme [et quand] vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à
l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et faites
gracieuses annonces aux croyants! » Le Prophète de l’Islam : il doute de sa mission !! La « Sourate Yunes, Verset 94 : » 94. Et si tu es en doute sur ce que Nous avons fait descendre vers
toi, interroge alors ceux qui lisent le Livre révélé avant toi. La vérité
certes t'est venue de ton Seigneur: ne sois donc point de ceux qui
doutent. Le Prophète de l’Islam était inattentif !! La « Sourate Yousef, verset 3 : » « 3. Nous te racontons le meilleur récit,
grâce à la révélation que Nous te faisons dans le Coran même si tu
étais auparavant du nombre des inattentifs (à ces récits). » Quand le Diable parle de la bouche de prophète de l’islam !! La « Sourate hadj, verset 52 : » 52. Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui
n'ait récité. (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait
essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au
sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et
Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage. Vins
en islam !!
Concernant l’utilisation du vin dans le Coran il y a plusieurs
ordres. Une fois, il dit : « ne faites pas vos prières si
vous êtes saoul ». Une autre fois il dit que l’utilisation
du vin peut porter des intérêts. Et encore une autre fois il dit que
l’utilisation du vin est une affaire du Diable et qu’il est
totalement interdit de le boire. Mais ce vin là qui devient interdit, on le voit mentionné dans le
Coran comme récompense pour les musulmans une fois au Paradis !! Là
où ils trouvent des filles toujours vierges et nombreuses. La « Sourate An-Nessa Verset 43 » : 43. Ô les croyants! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes
ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand
vous êtes en état d'impureté [pollués] - à moins que vous ne soyez
en voyage - jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes
malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait
ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et que vous ne
trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en
sur vos visages et sur vos mains. Allah, en vérité est Indulgent et
Pardonneur. La « Sourate Al-Maidah verset
90 & 91 : » 90. Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées,
les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du Diable.
Ecartez-vous en, pour réussir. 91. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le
jeu de hasard, l'inimité et la haine, et vous détourner des
invocations d’Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin? La « Sourate Al-Baghareh, Verset
219 » : 219. Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis: ‹Dans
les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens;
mais dans les deux, le péché est plus grand que l'utilité›. Et ils
t'interrogent: ‹Que doit-on dépenser (en charité)?› Dis: ‹L'excédent
de vos bien.› Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditez. Quand il s’agit de paradis !!!
le vin est autorisé !!
La « Sourate Mohammad, verset
15 » : 15. Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y
aura là des ruisseaux d'une eau jamais malodorante, et des ruisseaux
d'un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d'un vin délicieux à
boire, ainsi que des ruisseaux d'un miel purifié. Et il y a là, pour
eux, des fruits de toutes sortes, ainsi qu'un pardon de la part de leur
Seigneur. [Ceux-là] seront-ils pareils à ceux qui s'éternisent dans
le Feu et qui sont abreuvés d'une eau bouillante qui leur déchire les
entrailles? ANNULATION DES VERSETS
CORANIQUES
Le « Sourate
Al-Bagharah, Verset 106 » : 106. Si Nous annulons un verset quelconque ou que Nous le fassions
oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas
qu'Allah est Omnipotent? Le « Sourate Al-I mran,
Verset 7 » : 7. C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des
versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets
qui peuvent prêter à diverses interprétations. Les gens, donc, qui
ont au cœur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les
versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur
trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation,
à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science
disent: ‹Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!›
Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent. Tous les savants musulmans sont d’accords sur le fait que les
versets du Coran sont partagés, en général en trois parties. Mais
moi, personnellement, je penche pour sept parties, et j’ai donné mes
explications dans mes écrits précédents. Surtout dans le livre :
« Les secrets de l’Islam » Mais en considérant la division des savants musulmans et même en
tenant compte de ces trois partages, une grande partie des versets du
Coran se trouvent annulée rien qu’avec le verset 152 du sourate 2 que
nous allons citer plus loin. Mais quels sont les trois partages ? « MOHKAMAT » qui veut dire : les versets solides,
définis et fermes comme l’existence de Dieu, …
« MOTASHABEHAT » qui sont les versets semblables et
ressemblants. Ces versets-là, chaque personne qui les lit en comprendra
quelque chose de différent d’une autre. Cela veut dire que chaque
individu, concernant ses idées, ses études, ses ambitions, sa volonté,
comprendra ces versets dans le sens qui lui conviendra le mieux. « NASEKH VA MANSOUKH ». Ce sont des versets annulés et
annulants, supprimés, abrogés, démodés, hors d’usage. Des versets
qui en abrogent d’autres. Il y a déjà quelque temps, j’interrogeais un ayatollah qui
m’a confirmé qu’il avait sorti plus de 600 versets du Coran qui étaient
des versets annulés. Alors nous pouvons constater que si l’on fait une étude
rationnelle, critique et scientifique du Coran, beaucoup de problèmes
peuvent être résolus facilement. Et cela est un travail de savant pour créer un protestantisme
islamique afin de ramener les sociétés musulmanes vers une laïcité,
où Dieu resterait une croyance sans intermédiaire, sans représentant,
sans temple et sans maison sur terre … Mais il va être logé dans le
cœur des gens fidèles selon une étude critique de l’Islam pour
donner l’occasion aux musulmans d’écarter l’Islam politique qui a
actuellement beaucoup de patrons pétro-boursiers qui en profitent pour
voir mieux aboutir leurs ambitions. Clergé en Islam Le shiisme a commencé après la mort d’Ali, 4ème
calife musulman succédant au prophète. Ce sont surtout les Iraniens
qui l’ont créé et ils ont imité le système de monarchie propre à
leur religion où quand le roi décède, son fils aîné prend sa
succession. Alors, chez les shiites, le premier Imam (le roi et chef)
est Ali, ensuite c’est son fils Hassan, puis une exception. C’est à
dire qu’après Hassan, ce n’est pas son fils qui devint chef mais
son frère, Hossein, le 2ème fils d’Ali. Ensuite, les
enfants de ce dernier lui ont succédé les uns après les autres. Pourquoi les Iraniens, par le shiisme,
n’ont pas accepté les enfants de Hassan comme successeurs ?
C’est une question assez intéressante à étudier… Chaque fois que vous faites votre prière, vous pouvez changer
d’Imam, toutes les personnes qui sont derrière peuvent passer devant
chaque jour. Mais le shiisme a pris ce mot et l’a transféré en
politique disant que Imam signifie le chef politique dans l’Islam. Dix personnalités qui, les unes après les autres ont succédé a
leur père, sauf Hassan, dont les enfants n‘ont pas hérité du
pouvoir politique et religieux. C’est son frère Hossein qui lui a
succédé. Pourquoi cette exception ? Hassan était le neveu du prophète
de l’Islam et le fils de l’Imam Ali. Il est le 2ème
Imam. Après la mort du prophète de l’Islam, il y avait toujours une
guerre de pouvoir parmi ses cousins. Cette guerre se poursuivit avec la famille du cousin du prophète
de l’Islam qui s’appelait Abu Sufyan, à travers son fils Moavié
qui prit lui aussi le pouvoir. Ce dernier était un gouvernant des califes, qui gouvernait en
Syrie. Il faut préciser que trois califes des successeurs de Mohammed
furent assassinés. Le 2ème calife, Omar, fut assassiné par
un groupe d’Iraniens composés de chefs d’armée et de militaires
iraniens ravalés à l’esclavage à la suite d’une guerre. Le 3ème
calife, Osman, fut tué par des mouvements de contestation venant des
pays que l’on appelle actuellement Egypte et Syrie et se dirigeant
vers l’Arabie Saoudite pour attaquer et tuer ce 3ème
calife. Le 4ème calife, Ali, chef des shiites a aussi été
assassiné pendant qu’il faisait sa prière. Le terrorisme existait déjà dès les premiers temps de l’Islam.
Osman, le 3ème calife, avait nommé son cousin, Moavié
comme gouverneur de Shaam, c’est à dire la Syrie. Mais lorsque
l’Imam Ali passa chef, il eut des problèmes avec Moavié. Il demanda
à celui-ci de démissionner et de quitter le pouvoir. Moavié refusa,
donc une guerre en résultat entre eux deux. Cette guerre est nommée Seffein. Il mena 3 grandes guerres. L’une contre la femme du prophète de
l’Islam, Aïchéh. Ali gagna cette guerre. Deux des grands amis du
prophète de l’Islam, Talhé et Zobehr, étaient les généraux de
l’armée de Aïchéh, qui avait 9 ans lors de son mariage avec le
prophète de l’Islam…. L’Imam Ali fit ensuite une guerre avec Moavié a Sefeiin.
Personne ne remporta cette guerre. Ils vont donc faire une médiation
pour choisir un seul chef, puisqu’il y avait Ali d’un coté et Moavié
de l’autre. Chacun prétendait à être chef de tous les musulmans…. Ali
perdit cette médiation !!
mais il ne l’accepta pas !! La 3ème
guerre était la guerre avec Khavardj, c’est à dire les
dissidents. Les fidèles de Imam Ali lui demandent pourquoi il n’avait pas
pensé qu’il pouvait perdre alors que c’est un sage et un Imam !!.
Ils lui ont demandé pourquoi Dieu ne tu l’avait pas aidé contre
Moavié… Il y avait beaucoup de tribus qui ont proposé leur aide mais
lorsqu’il arrive, personne ne va réellement l’aider. Dans la ville
de Karbala, en Irak actuel, il y eut une petite bataille car Hossein
n’avait que 72 personnes contre une grande armée dont le chef était
son oncle. Ce dernier va tuer Hossein et ramener sa tête à Yazid. Mais
voilà qui provoque le courroux de Yazid, mécontent que l’on ait tué
son cousin. Il voulait juste lui faire peur. Ceci pose un autre problème.
Mais dès ce moment, les enfants de Hossein deviennent les uns après
les autres les rois du shiisme et sont nommés Imams. Il y a autre chose
qu’il faut préciser : on dit dans l’histoire que la femme de
Hossein était une princesse iranienne. Lorsque les arabes attaquent
l’Iran, ils prennent les femmes en otage. Une des filles du roi fut
donnée à Hossein, « Shahrbanou ». Ils eurent un fils, Ali,
qui succéda à Hossein après qu’il soit assassiné. Et ainsi de
suite, les enfants de Hossein deviennent Imams, jusqu'à douze
personnes. C’est à dire que les shiites ont eu douze chefs et que le
dernier de ces douze disparut, c’était le messie. On dit qu’un jour, il reviendra pour sauver le monde. C’est à
dire que l’idée de messie qui existait dans le mithraïsme, le mazdéisme,
le zoroastrisme, le judaïsme et le christianisme entre ainsi dans
l’Islam par leur croyance que le 12ème Imam va venir pour
sauver le monde. Les shiites qui croient aux douze Imams, on les appelle shiites
es-na-ashari c’est à dire les shiites des douze imam. Mais il y a
d’autres shiites qui croient jusqu’au 4ème Imam,
jusqu’au 5ème, jusqu’au 6ème… Les Alevites ne
croient pas à la totalité des Imams mais seulement à une partie. Par
exemple, le roi Hassan, du Maroc, récemment décédé et auquel son
fils Mohammed a succédé était un Alévite ne croyant pas aux douze
Imams mais seulement à quelques uns. Binazir Bouto et sa famille au
Pakistan, sont aussi des shiites. C’est pour cela qu’on a tué son père
Zolfaghar Ali Bouto. Ces gens-là sont des
shiites. On a dit que le clergé n’existait pas mais le shiisme a crée
le concept des Imams, certaines personnes allant jusqu’à dire
qu’ils pouvaient garder le contact avec le 12ème Imam, même
après sa disparition. Ces gens là ont ouvert la voie à ceux qui se sont proclamés
gardiens de cette religion : les ayatollahs. Mais il faut savoir
que les mots ayatollah ou mullah, Mufti, celui qui donne le fatva,
n’existaient pas à l’époque. Tout cela est récent. Quand on donne
le fatva, ça dépend de quoi il s’agit. Quand on dit mullah, ça veut
dire clergé. Un clergé de ce type n’existait pas alors dans
l’Islam. Cela a été créé bien après l’avènement de l’Islam. Ayatollah a été créé il y a moins de cent ans en Iran. Pendant
13 siècles, l’Islam ne parle pas de ce titre là, comme ayatollah. Ayatollah signifie
symbole de Dieu. Ayyat est un mot perse qui signifie symbole, et Allah,
le dieu des arabes, Dieu des musulmans. A la fin du 19ème siècle,
il y avait en Iran un combat pour la démocratie et contre le pouvoir du
Chah (roi) d’alors qui se nommait Zelullah, c’est à dire l’ombre
de Dieu. Les
Britanniques ont voulu établir le pouvoir des Ayatollah, conseillant
les intellectuels iraniens de l’époque afin qu’ils créent un
concept plus puissant que Zellullah donné aux rois. Ils ont donc créé
le mot Ayatollah qui a été utilisé une seule fois dans l’histoire
de l’Islam pour une personnalité nommée Mr Helli. Puis ce titre là
ne fut plus utilisé. Mais à l’époque, il y a moins de 100 ans de
cela, les journaux en Iran ont commencé à nommer les 4 chefs shiites
Ayatollah , c’est à dire symboles de Dieu. Depuis, ce titre là existe et on peut dire qu’ils ont imité le
système des cardinaux qui existait au moyen-âge dans le Christianisme.
Comme nous avons déjà dit, les Imams n’ont aucune supériorité par
rapport aux autres. Ensuite, tout cela a été fondé et créé de
toutes pièces de la manière qui vient d’être dite.
LES ABBASSIDES les ancêtres de David ABBASI
( VIII° - XI° ) Siècle On a opposé à
juste titre Omeyyades et Abbassides en faisant des premiers les
champions de l’Islam arabe et des seconds ceux d’un Islam
multinational. Certains historiens, au XIXème siècle, ont même été
tentés de voir dans les victoires abbassides le triomphe et les
revanches des Aryens sur les Sémites. Cette vue simpliste et partiale
est depuis longtemps abandonnée. Il faut voir comme
causes d’un changement de dynastie : d’une part, la
manifestation violente d’une opposition religieuse et d’une haine
dressant une famille contre une autre ; d’autre part,
l’essoufflement d’un type de gouvernement, son impuissance à lutter
contre les forces antagonistes dans lesquelles les éléments raciaux
ont peut être joué un rôle, mais non unique. Il y a surtout
l’expression d’un mécontentement social et économique, chez les mawali
en particulier. Il y a aussi une évolution
naturelle, que la violence des événements a transformée en révolution.
Le califat Omeyyade, celui des conquérants des initiateurs de
l’Empire, ne pouvait durer sous sa forme initiale, étant donné les
transformations internes de la société musulmane. Le changement a
moins consisté dans l’éviction d’une dynastie arabe puisqu’elle
a été remplacée par une autre dynastie arabe, que dans l’accession
aux organes du pouvoir d’éléments musulmans non arabes. Plus encore,
le changement est dans l’évolution de la société :
l’administration se transforme, la vie urbaine devient la caractéristique
essentielle de la période avec comme corollaires un développement
considérable du commerce et un essor intellectuel vraiment original. De
toutes ces modifications, les arabes ne sont pas les seuls auteurs, mais
ils y ont largement participé à coté de peuples d’autres horizons,
Iraniens surtout ; tous, on ne saurait l’oublier, sont d’abord
des musulmans. La révolution
s’est effectuée aussi dans le domaine religieux et philosophique où
le foisonnement des doctrines a été extrême ; elle apparaît
enfin, peu à peu, dans la désagrégation de l’unité de l’Empire.
A l’Ouest surtout, mais aussi à l’Est, des tendances scissionnistes
se manifestent, qui finissent par se transformer en véritables ruptures
et dans la création d’Etats indépendants. Cette volonté de
changement s’est très vite marquée chez les Abbassides par
l’abandon de Damas comme capitale et par le transfert de celle-ci en
Iraq. On a voulu voir dans ce transfert la part de l’influence
iraqienne auprès des Abbassides. Ne s’agirait-il pas plutôt d’un
acte politique précis ? Les abbassides ne redoutaient plus les
Syriens, victimes de la disparition des Omeyyades mais toujours à la tête
de riches transactions économiques. En revanche, l’Iraq s’était
depuis un siècle révélé un grave foyer d’agitation : en y
installant le gouvernement avec tout l’appareil politique et militaire
qui l’accompagnait, il y avait là un moyen direct de dominer les
tentatives d’insurrection, tout en donnant satisfaction aux Iraqiens
et aux Iraniens brimés sous les Omeyyades. En fait, pas plus
que ceux-ci, les Abbassides ne devaient être à l’abri des secousses
internes : si les premiers califes ont maintenu l’idée d’un véritable
souverain, plus religieux que militaire d’ailleurs ( il est
essentiellement l’imam, le guide ) , leurs successeurs ont abandonné
tout rôle politique et laissé à leurs vizirs ou à des chefs
militaires ambitieux le soin de s’occuper des affaires de l’Empire.
Et l’établissement du centre politique en Iraq a favorisé, par son
éloignement, les mouvements d’indépendance ou d’autonomie dans
l’Ouest musulman. A-
L’APOGEE DU CALIFAT ABBASSIDE L’histoire
de la dynastie abbasside, qui commence en 750, se poursuit jusqu’en
1258, date de la prise de Bagdad par les Mongols ; un abbasside (
l’était il vraiment ? ) a pris alors le relais au Caire jusqu'à
la conquête ottomane en 1517. Dans cette longue histoire, le califat
abbasside n’a connu une existence réelle qui, jusqu’au milieu du XI
° siècle, époque où les turcs Seldjoukides sont intervenus dans le
monde musulman et ont placé les califes sous leur autorité. A bien
examiner les faits, on constate que la seule période où les califes
abbassides ont personnellement et directement dirigé les affaires de
l’Empire, inspiré la politique et joué un rôle de souverain dans
tous les domaines, cette période se situe entre le milieu du VIII° siècle
et le milieu du IX° siècle, après quoi le contrôle de la vie
politique passe entre les mains des mercenaires turcs, puis des vizirs
iraniens, auxquels succèdent les Seldjoukides. I-Le rôle des premiers califes A Abou l-‘Abbas
al-Saffah, dont le califat a été essentiellement marqué par la chasse
aux Omeyyades et la distribution des provinces aux membres de sa
famille, a succédé son frère Abou Dja’far al-Mançour ( le « Victorieux » ;
tous les califes abbassides ont pris, en accédant au pouvoir, un surnom
d’imam, c’est à dire un surnom à caractère religieux, sous lequel
ils sont connus). Al-Mançour (
754-775 ) a été le véritable fondateur de la dynastie : doué
d’une très haute opinion de son rôle, il a voulu être souverain
sans conteste, et pour cela a impitoyablement pourchassé les shi’ites
qui, évincés du califat, ont provoqué sans succès par deux fois des
révoltes, en 755 et surtout en 762-763. Quand à Abu Muslim, à qui les
abbassides devaient leur avènement, il fut assassiné en 755 : il
représentait un danger pour le calife, car il avait su s’attacher un
certain nombre de fidèles. Ceux-ci, d’ailleurs, après sa mort, fondèrent
une secte ( abu muslimiya ) qui eut une certaine audience dans le
Khorasan. Al-Mançur a eu le
mérite d’organiser l’administration de l’Etat abbasside, qu’il
a placée sous la direction de vizirs de la famille des Barmékides,
mais il a surtout été le fondateur de Bagdad—exactement de Madinat
al-salam ( la ville de la paix ), Bagdad n’étant que le site, mais ce
dernier nom a prévalu. On l’a appelée également Madinat al-Mançur,
et Madinat al-mudawwar ( la ville ronde ). En effet, la partie
essentielle de la ville était constituée par un cercle de 4 km de diamètre :
au centre se dressait le palais du calife, autour duquel furent édifiés
d’autres palais, des mosquées, des bâtiments officiels, des demeures
pour les fonctionnaires et des casernes pour la garde khorasanienne du
calife. Deux grands axes, se coupant au centre à angle droit,
aboutissaient à quatre portes percées dans les murailles de la ville
qui se présentait comme une citadelle. A l’extérieur, au sud-est, près
de la porte de Baçra, se développa le faubourg commercial
d’al-Karkh, tandis qu’au nord se créa un peu plus tard le faubourg
d’al-Kazimayn, autour des tombeaux de personnages vénérés, comme
Abou Hanifa. Après le bref règne
d’al-Hadi, assassiné en 786, Haroun al-Rashid accéda au trône (
786-809). C’est le souverain le plus connu de la dynastie : la légende
s’est même emparé de lui et il apparaît dans de nombreux contes (
par exemple dans les Mille et une nuits, pourtant de rédaction plus
tardive ). Aucun trait, toutefois, ne le met particulièrement en
valeur. Il faut attribuer sa réputation en Occident à ses rapports
avec l’impératrice de Byzance, Irène, et avec Charlemagne. Dans un
autre ordre d’idées, Haroun est le premier à avoir réalisé le début
du démembrement de l’Empire en accordant aux gouverneurs Aghlabides
d’Ifriqiya une autonomie bien proche de l’indépendance ( 799 ) . Désormais,
l’Afrique du Nord échappe aux Abbassides car le Maghreb central est
aux mains des kharidjites rostémides et le Maroc dans celles des
Idrisides alides. Quand à l’Espagne, elle s’est constituée en émirat
indépendant. Pourtant, l’Empire Abbasside s’étend encore de
l’Egypte à la Transoxiane et constitue alors la plus grande puissance
politique et économique du temps. En 803, Haroun
al-Rashid s’est débarrassé de la famille des Barmékides ; les
raisons exactes de cet acte sont mal connues : Haroun a-t-il trouvé
ses vizirs trop puissants ? Avaient ils, comme on l’a prétendu,
intrigué de façon à amuser les shi’ites au pouvoir ? La
question reste posée. Par ailleurs, des troubles ne cessaient de
secouer l’Empire. Haroun trouva la mort en 809 au cours d’une expédition
au Khorasan contre une révolte des populations iraniennes et turques.
Sa succession donna lieu à une guerre fratricide dont al-Mamoun (
813-833 ) sortit vainqueur, mais il ne put entrer dans Bagdad qu’en
819.
En 803, Haroun al-Rashid s’est débarrassé de la famille des
Barkémides ; les raisons exactes de cet acte sont mal connues :
Haroun a-t-il trouvé ses vizirs trop puissants ? Avaient ils,
comme on l’a prétendu, intrigué de façon à amener les shi’ites
au pouvoir ? La question reste posée. Par ailleurs, des troubles
ne cessaient de secouer l’Empire. Haroun trouva la mort en 809 au
cours d’une expédition au Khorasan contre une révolte des
populations iraniennes et turques. Sa succession donna lieu à une
guerre fratricide dont al-Ma’moun (813-833) sortit vainqueur, mais il
ne put entrer dans Bagdad qu’en 819. Mu’tazilisme contre orthodoxie
Al-Ma’mun a été un prince intelligent sous le règne duquel la
civilisation abbasside a connu son apogée. Dans le désir de mettre fin
à l’opposition entre Abbassides et Alides, il désigna comme son
successeur, en 817, ‘Alî al-Ridâ, imâm des Alides duodécimains :
cet acte politique ne marquait pas un ralliement au shi’isme, mais une
tentative heureuse de réconciliation, d’autant que ‘Alî al-Ridâ
était un homme remarquable. Mais cette décision souleva la réprobation,
notamment à Bagdad où une révolte aboutit à la nomination d’un
autre calife, Ibrâhim ibn al-Mahdî. La mort de ‘Alî al-Ridâ et du
vizir pro-alide d’al-Ma’moûn entraîna l’abandon de cette
politique de rapprochement. Bagdad était alors un grand foyer intellectuel ; le calife,
homme plein de curiosité, s’intéressa de près aux œuvres grecques
alors traduites par les chrétiens : philosophie, sciences, médecine ;
Aristote était l’objet d’études, et ainsi pénétra chez les
intellectuels orientaux la méthode du raisonnement logique :
celle-ci reçut son application principale dans l’école mu’tazilite
(1er groupe laïque iranien dans l’islam), apparue dès la
fin de l’époque omeyyade, mais qui a connu son véritable développement
sous al-Ma’mun. Il convient de noter que plusieurs théologiens
mu’tazilites appartenaient à la classe des mawâlî, ce qui pourrait
expliquer certains thèmes d’ordre social de la doctrine. Celle-ci
faisait appel à la raison individuelle, au libre arbitre, seul
compatible avec la justice divine ; de plus, les mu’tazilites
tenaient le Coran pour créé et non pas pour éternel ; cette
dernière thèse souleva de vives controverses à Bagdad. Le calife qui avait pris
parti pour les mu’tazilites, essaya d’imposer officiellement leur
doctrine, au besoin par la persécution (827). Au même moment, à l’est de l’Empire, un général d’al
Ma’mûn, Tâhir, se proclamait indépendant au Khorasan et faisait
dire la khotba (prière faite au nom du calife) à son propre nom ;
en Egypte des troubles éclataient ; en Azerbaydjan, un mouvement
de résistance à caractère social, lancé par Babak (chef révolutionnaire
d’un mouvement mitraïque) prenait de l’ampleur entre 826 et 837.
Alors qu’il allait relancer la guerre contre les Byzantins, al-Ma’moûn
mourut subitement à Tarsous. Son successeur, al-Mu’taçim (833-847) est à l’origine de deux
faits graves qui ont transformé la structure du califat abbasside :
le premier est l’appel à des mercenaires étrangers, Berbères,
Slaves et surtout Turcs, pour constituer la garde personnelle du calife
qui se défie des Persans et des Arabes, trop impliqués dans les
querelles dynastiques, politiques ou religieuses. Cette garde
personnelle, toute dévouée au calife, à l’origine du moins, va
jouer un rôle de plus en lus important dans la politique califienne et
ses chefs seront à certains moments pratiquement les maîtres du
pouvoir. L’autre fait est l’abandon de Bagdad par le calife. Celui-ci
s’y sent mal à l’aise, la population y est difficilement
gouvernable, en particulier par son hostilité au mo’tazilisme. Si
bien que al-Mou’taçim décide en 835 de se transporter à Sâmarrâ,
à 95km au nord de Bagdad, où il est sous la protection directe de sa
garde. Cell-ci bénéficie des faveurs du calife, au mécontentement des
arabes et des Persans qui retirent leur affection à la dynastie :
les califes abbassides sont désormais liés à leur garde et plus spécialement
aux Turcs qui en forment l’élément essentiel. C’est ainsi que le calife al-Moutawakkil (847-861) parvint au
pouvoir avec l’appui de deux chefs turcs dont l’un fut ensuite
assassiné. Al-Moutawakkil fut lui-même assassiné plus tard par des
soldats turcs. Durant son règne se produisit une réaction sunnite :
la philosophie, la théologie dogmatique (khalâm) et le
mo’tazilisme furent condamnés et interdits ; le calife a mené
aussi la lutte contre le shi’isme, allant jusqu'à faire détruire le
tombeau de Husayn à Kerbelâ et à y interdire les pèlerinages. Il a
été le dernier calife abbasside qui ait voulu vraiment gouverner. Après
lui commence une période de désagrégation du califat d’où
sortirent d’une part le califat fatimide d’Egypte et d’autre part
la prépondérance seldjoukide sur les territoires abbassides. Le vizir.
L’administration. L’armée
L’essentiel de l’administration abbasside a été emprunté aux
Omeyyades ; mais dans le détail on constate que l’influence
iranienne s’est développée, grâce à l’introduction de nombreux
fonctionnaires persans. L’instauration d’un vizir est conforme à
l’optique des califes abbassides qui se sont déchargés sur ce
personnage du soin de l’administration de l’Empire. En principe,
c’est, comme les autres, un fonctionnaire à qui le calife délègue
une partie de son autorité, mais, comme il est placé à la tête de la
hiérarchie, il use, et abuse, de ses pouvoirs selon la personnalité
plus ou moins affirmée du souverain. Homme de confiance de celui-ci, il
détient les pouvoirs civils, parfois aussi les pouvoirs militaires ;
sa puissance est grande et s’est transformée en une puissance
héréditaire, par la création de véritables dynasties de
vizirs, la première d’entre elles ayant été celle qui fut fondée
par le premier des vizirs abbassides, Khâlid al-Barmakî, qui a duré
jusqu'à son élimination par Hâroûn al-Rashîd en 803. Les bureaux de l’administration, machine très perfectionnée,
sont groupés à Bagdad et constituent de véritables ministères ;
mais la centralisation excessive ne peut qu’être préjudiciable à
l’Empire et favoriser les tendances locales à l’autonomie. Les
bureaux (dîwân) ont en charge les finances et le Trésor, la
chancellerie, la poste (barîd) : ce dernier bureau est
important, car il permet les liaisons avec les provinces et sert de
moyen d’information. Dans les provinces, on ne constate aucune
innovation par rapport à l’époque omeyyade, sinon que les
gouverneurs des provinces les plus éloignées de la capitale tendent à
prendre de plus en plus d’importance et d’influence personnelle. Les fonctions judiciaires sont confiées par le calife, juge suprême
de l’Empire, à des qâdîs qu’il nomme lui-même. Ces qâdîs
rendent la justice, au civil et au criminel, suivant la sharî’a,
la loi coranique ; en cas d’incertitude, ils peuvent consulter un
savant spécialiste (‘âlim, plur. ‘oulamâ) ; en
outre ils ont d’autres tâches : conclusion des mariages, exécution
des testaments, tutelle des orphelins ou des incapables, surveillance
des rues, etc. Ces tâches devenant de plus en plus nombreuses et
absorbantes, les qadîs ont été assistés par des ‘adîl (littéralement
homme juste, honorable) qui, de simples témoins, sont devenus des
notaires assesseurs. Dans un Etat où les fonctions changeaient souvent
de titulaires, les qadîs ont eu le privilège d’être respectés
par le pouvoir en raison du caractère strictement religieux et
juridique de leur charge. Il faut noter que si, à partir du milieu du
IXe siècle, à l’échelon supérieur de l’administration,
favoritisme, prévarication, concussion ont été de tradition courante,
en revanche à l’échelon des bureaux un personnel de qualité, cultivé,
recruté le plus souvent parmi les malawî d’origine iranienne
(il y a aussi des chrétiens et des juifs), à donné à
l’administration une valeur et une stabilité exemplaires. Ainsi que
l’a décrit M. Gaudefroy-Demombynes : « il y a une probité
professionnelle des bureaux, un dignité, une tradition, à coté du
manque de moralité administrative des grands ». Par rapport à l’époque omeyyade, l’armée n’est plus une
armée de conquérants, mais un instrument destiné à faire appliquer
une politique dans les limites de l’Empire,
et surtout dans les provinces de l’Orient. Au début de la
dynastie, le recrutement est principalement effectué parmi les
Khorasaniens (iraniens) qui ont assuré le succès des Abbassides. Mais
à partir du IXè siècle, les califes se défient des Arabes et des
Iraniens. Ils recrutent alors des mercenaires, surtout des Turcs
qu’ils font venir d’Asie centrale. Cela entraîne un déclin de
l’aristocratie militaire de type traditionnel ; la place qu’ont
prise par la suite ces mercenaires a transformé complètement au Xè siècle
la physionomie politique, sociale et financière de l’Empire. Pendant
les premiers temps des Abbassides, l’armée a joué son rôle
essentiellement militaire contre les Byzantins qui, aux alentours de
745, avaient repris l’offensive en Syrie du Nord, en Arménie et
avaient reconquis Chypre. Durant le califat de Hâroûn al-Rashîd, de même,
la défensive a prévalu à la frontière syrienne, tandis que sur mer
la suprématie musulmane se manifestait sans conteste. Sans vouloir aborder maintenant le problème dans son ensemble, on
peut déjà constater que le commerce est devenu, au IXè siècle, la
manifestation la plus tangible de l’expansion musulmane. Le centre en
est le Golfe Persique, en raison du rôle joué par Bagdad et des ports
situés sur ses rivages : Baçra, Obollah en Iraq, Sirâf en Iran ;
de là les navigateurs et les marchands musulmans gagnent l’Inde
occidentale où ils ont créé des comptoirs et des relais ; plus
à l’est encore ils touchent Ceylan où ils rencontrent les marchands
chinois ; certains musulmans sont même allés jusqu’en Chine et
les fameuses aventures de Sindbad le marin sont un reflet romanesque des
voyages aux péripéties multiples entrepris par les marchands. De l’Iraq, des routes terrestres mènent d’une part vers
l’Iran et l’Asie centrale, d’autre part vers l’Arménie et les
territoires byzantins, d’autre part vers la Syrie et l’Egypte. En
Asie centrale, vieux centre de transit commercial entre le Proche- et
l’Extrême-Orient, passage d’une des routes de la soie, les
marchands arabes, iraniens, turcs, chinois et indiens se côtoient et
procèdent à des échanges. Au Proche-Orient, les négociants et les
marchants arabes sont en liaison avec les marchands byzantins – dont
on ne doit pas mésestimer l’importance en dépit du déclin politique
– et avec des marchands venus des différents ports de la Méditerranée,
spécialement de la Méditerranée musulmane. Il est possible qu’ils
aient été aussi en rapport avec des marchands baltes et scandinaves :
on a en effet découvert des monnaies musulmanes sur les rivages de la
mer Baltique ; cela ne prouve pas ipso facto l’existence
de comptoirs musulmans en ces lieux, mais, ou bien que des marchands
musulmans ont pu épisodiquement y parvenir – ce qui est à prouver -
, ou bien que des produits et des monnaies musulmanes (très recherchées
alors) ont pu être drainés vers la Baltique par l’intermédiaire des
Slaves, des Bulgares ou des Khazars, ou bien enfin il s’agirait là de
« trésors » constitués par des marchands non musulmans qui
jugeaient utile de thésauriser en dinars et en dirhems. Sans être devenue un lac musulman, la Méditerranée est passée,
après la conquête de la Crète et de la Sicile, sous le contrôle
abbasside et le commerce maritime peut s’y effectuer sans encombre des
rives de l’Espagne et du Maghreb à celles de l’Egypte et de la
Syrie. Les ports européens ne jouent alors qu’un très petit rôle,
limité à un trafic réduit avec l’Espagne et l’Ifrîqiya. Quoique
l’Espagne ne soit plus sous la dépendance du califat de Bagdad, cela
n’empêche nullement les relations commerciales entre l’Ouest et
l’Est musulmans, d’autant que nombre de syriens sont venus et
viennent encore s’installer en Andalousie et au Levante, tout en
conservant des liens avec leur pays d’origine. Dans cette Méditerranée,
l’Ifrîqiya tient une place de choix en raison de sa situation entre
les deux basins de cette mer, mais aussi en raison du fait qu’elle est
le point d’arrivée à Gabès et à Gafsa, des principales pistes
caravanières du Sahara (d’autres arrivent à Sidjilmasa au Maghreb occidental). Vie
intellectuelle et artistique
Ce qui a assuré le prestige du califat abbasside, au moins autant
que son expansion économique, et beaucoup plus au regard de la postérité,
c’est l’extraordinaire développement intellectuel et scientifique
qui lui est apparu dès la fin du VIIIème siècle et s’est continué
jusqu’à la fin du XIè siècle, l’âge d’or se situant au IXè.
Un fait caractéristique se détache dans cette expansion : la
langue arabe est désormais adoptée par tous les écrivains de
l’Empire, même par les non-musulmans ; c’est là un des plus
beaux résultats de la conquête, de l’expansion militaire et humaine
ainsi que de l’assimilation des populations vaincues. L’Islam y a
joué un grand rôle, d’abord par l’accroissement du nombre de
convertis, et aussi parce que la langue du Coran est devenue la langue
commune à tous les sujets de l’Empire. Certains auteurs ont utilisé
le qualificatif d’arabo-musulman pour désigner cette période. Il
faut y voir un sens restrictif, cherchant à distinguer,
involontairement, Arabes et musulmans, alors qu’il n’y a plus en
fait qu’une littérature d’expression arabe, même si elle a été
parfois l’œuvre de non-Arabes ou de non-musulmans. Les
sciences
Un bouillonnement considérable se produisit alors, dans des
domaines privilégiés : philosophie, médecine, sciences ; grâce
aux travaux, aux études, aux recherches des penseurs et des savants
iraniens, l’esprit humain a fait des progrès énormes que
l’Occident chrétien n’a connu que plus tard, par l’intermédiaire
de l’Italie et surtout de l’Espagne. Des noms sont demeurés vivants
au travers des siècles : des philosophes comme al-Kindî (850),
al-Fârâbî (950), Ibn Sînâ (Avicenne, 1037), qui ne sont pas resté
étrangers aux recherches en mathématiques, en physique, en médecine ;
des astronomes : al-Khwârezmî, Aboû l-Wafâ, le Sabéen Thâbit
ibnQuorra qui a déterminé la durée de l’année solaire, al-Battanî
qui a découvert l’inclinaison du plan de l’écliptique ; en
mathématiques, introduction des chiffres indous (que nous appelons
arabes) et du zéro, utilisation de la trigonométrie par al-Battanî et
Aboû l-Wafâ, tandis que l’algèbre a été largement développée
par al-Khwâresmî. Grâce aux physiciens et aux chimistes de l’époque abbasside, de
nombreux corps furent découverts, des procédés d’utilisation mis au
point, des théories énoncées. La médecine, héritière de la médecine
grecque, fut particulièrement brillante, avec des traités sur les
maladies et des études sur le corps humain, y compris la chirurgie :
des savants comme Avicenne, al-Râzî, al-Zahrâwî, Ibn Zohr (Avenzoar)
– ces trois derniers ayant vécu dans l’Occident musulman – ont
apporté à la médecine une contribution exemplaire. On ne saurait oublier les premiers ouvrages de géographie, qui
correspondent encore plus à l’état d’esprit de l’époque
abbasside : découverte du monde par les conquérants arabes, et
aussi par les marchands, description des régions et plus encore des
villes. La géographie a été alors une base des connaissances de
l’homme « cultivé ». Elle a aussi servi
l’administration, et les ouvrages des géographes arabes sont considérés
comme une des sources essentielles pour l’étude du monde musulman.
Dans ce Panthéon scientifique, il convient de faire une place à part
à cet esprit encyclopédique que fut l’Iranien al-Bîroûnî, à qui
aucune science de son temps ne fut étrangère et qui témoigna d’une
curiosité hors du commun. L’enthousiasme créateur est un élément moteur remarquable :
on a même l’impression, devant cette floraison de travaux et d’œuvres,
que ce qui intéresse les savants et les chercheurs ce n’est pas tant
le résultat que l’ardeur que l’on met à faire progresser les
connaissances ; il y a une sorte de jaillissement, sans cesse
renouvelé, des ferments de pensée. Peut être le recul du temps et
l’accumulation de noms nous font-ils oublier que cette expansion
intellectuelle s’est étendue sur un peu plus de deux siècles.
C’est néanmoins une durée relativement courte, au regard du temps,
et c’est en tout cas une période de concentration de grands esprits comme il en avait peu existé dans le passé. Quoi qu’il en soit, il faut retenir qu’il y a là un phénomène
d’acculturation réciproque. Des Arabes, jusqu’alors étrangers à
toute spéculation scientifique et ne pratiquant que des genres littéraires
limités, ont eu accès à des domaines nouveaux pour lesquels ils ont
montrés des dispositions remarquables. Par surcroît, ils ont adapté
leur langue, qui est devenue – outre son rôle de véhicule religieux
– un instrument de culture. Des non-Arabes ont apporté leurs antécédents
intellectuels et culturels, adopté l’arabe et continué à faire
progresser cette langue. Celle-ci a été la langue commune de tous les
sujets de l’Empire Abbasside et au-delà, puisqu’elle fut celle des
émirats du Maghreb et de l’Espagne omeyyade.
(les Abbassides ; de Robert MANTRAN, L’Expansion Musulmane).
Protestantisme islamique
Combien
y a t’il d’Islam ? En Arabie Saoudite les harems subsistent, le port du tchador est
obligatoire, la femme ne peut participer à la vie active, elle n’a
pas le droit de conduire une voiture, etc… Au Maroc, l’application de l’Islam est encore différente …La
conception et l’application de l’Islam du Maroc n’est pas celle de
Khadafi en Libye, non plus à celles du Soudan, et toutes dans leurs
particularités de l’Islam n’ont rien à voir et dans leur globalité
avec l’Islam de l’Iran et depuis KHOMEINY à ce jour !! Ces différences sont souvent attribuées à la division de
l’Islam en plusieurs courants : les Shiites et les Sunnites, et
plusieurs tendances dans chaque partie !! « Trois Islam » Mais de manière globale, il y a deux tendances dans l’Islam : Les conceptions de l’Islam au
pouvoir et les conceptions de l’Islam en mosquée. Autrement dit, d’un coté il y a ceux qui pensent que l’Islam
ne doit pas être exercé en dehors des lieux du culte, telles les mosquées
et ne doit en aucun cas être mêlé à la politique. Et de l’autre coté, il y a ceux qui pensent au contraire que
l’Islam est la politique puisque le Prophète était un politicien. Et
que par conséquent, les lois devraient s’inspirer du Coran et des
livres Islamiques. « L’Islam
orthodoxe » Je nommerais le premier parti, qui sépare le pouvoir de l’Islam,
« l’Islam orthodoxe ». Les partisans de cette idéologie
confèrent à l’Islam un rôle exclusivement religieux, les religieux
ne s’occupent que des naissances, décès, mariages, de la prière,
etc… Tout ceci bien sur, en collaboration avec les forces au
pouvoir, quelles qu’elles soient : de gauche ou de droite,
monarchique ou républicaines, conservatrices ou modérées ; peu
importe le clergé, son orientation, puisque c’est lui, finalement,
qui impose indirectement ses idées politiques au pouvoir. Cette idéologie est notamment pratiquée en Algérie, au Maroc, en
Egypte, en Turquie et dans de nombreux autres pays. « L’Islam
catholique » Dans d’autres pays, et en Iran en particulier depuis, l’Islam
de Khomeiny est au pouvoir. Khomeiny
a prétendu que les
lois devraient découler directement de l’Islam et que les pays
islamiques devaient être entièrement dirigés par les gens de mosquée.
Par analogie, je nommerais cette fraction « l’Islam Catholique » :
le pouvoir du clergé. Actuellement, c’est cette idéologie « catholique »
qui se développe dans les pays musulmans. Khomeiny a nommé cet islam
« VILAIAT FAKIH », ce qui signifie pouvoir du clergé. Cette
idée grandit et acquiert de plus en plus de popularité. Dans les pays à « Islam orthodoxe » , il y a une
grande misère économique, la censure, pas ou peu de liberté
d’expression, une répression policière, des emprisonnements, un
matraquage, de la torture. Les musulmans se révoltent alors contre le
pouvoir et se réfugient dans l’idée lancée par l’Iran de Khomeiny :
l’Islam au pouvoir. Je ne parlerai pas de l’ancienneté de cette idée : elle
existe depuis le XIXème siècle avec Seyed Djamal Adlin. Je ne veux pas
parler de ce qui existe aujourd’hui. Actuellement deux facteurs assez
importants incitent les musulmans à se réfugier derrière les idées
de Khomeiny : -
La pauvreté -
Le manque de liberté L’idéologie islamique existait déjà dans beaucoup de pays
musulmans et elle s’est développée un peu plus chaque jour et déjà,
il y a des partis politiques dans la plupart des pays musulmans et également
dans les républiques islamiques au Pakistan, en Mauritanie, aux
Comores… La
troisième solution Suite au combat contre le pouvoir en Iran, après une analyse
politique et sociale du pouvoir iranien, l’étude du Coran et de
l’histoire de l’Islam, a été entrevue une troisième solution pour
les pays musulmans. Elle seule, je le pense, pourra faire face aux théories
des Islamistes « Orthodoxes » et « Catholiques »,
à condition qu’elle soit élargie, soutenue et publiée. On considère actuellement que les « catholiques islamistes »
seuls représentent un danger et l’on ne craint pas l’ « Islam
Orthodoxe ». Mais l’on oublie que les « orthodoxes
islamistes » peuvent devenir tout aussi fanatiques que les
partisans l’Islam politique ! Il est malheureux de voir qu’a l’époque de l’informatique,
des satellites et de la découverte de l’espace, des politiciens
essayent de profiter des sensibilités religieuses pour faire de la démagogie
et asseoir leur pouvoir. C’est ce que font également les « islamistes orthodoxes »
et le clergé « catholique islamique ». La troisième solution n’a jamais été formulée de la part de
musulmans :personne n’a osé ou alors cette idée a été étouffée.
Bien sur, beaucoup de non-musulmans ont attaqué l’idéologie
islamique. Mais l’on n’a jamais entendu parler de l’idée de
Renaissance de l’Islam qui pourrait nous amener à la laïcité. Les musulmans ne peuvent pas être contre l’Islam mais contre les
idéologies « catholiques » et « orthodoxes »
islamiques en utilisant l’Islam contre ces deux ennemis. Il faut créer
alors un mouvement, une idéologie, que je qualifierais de « Protestantisme
islamique ». Avec le protestantisme chrétien, cette idéologie n’a rien à
voir : cette terminologie est utilisée afin de schématiser et de
faciliter la compréhension. Nous ne sommes pas d’accord avec les « catholiques »
et les « orthodoxes » islamiques. Nous croyons à l’Islam.
Mais à un Islam qui débouche sur la laïcité et qui a une vision
critique sur l’histoire et le Coran. Qui proteste contre la violence
et le terrorisme au nom de l’Islam ! Le Prophète et le Coran intouchables ? Le protestantisme islamique nous ramènera à une communauté laïque,
à une vision raisonnable et rationaliste de la religion. Pour mieux situer ce protestantisme et pour admettre que les chefs
religieux sont des etre humains qui commettent eux aussi des erreurs,
nous devons parler également du Coran et du Prophète pour savoir si on
peut les remettre en cause, ou si, au contraire ils sont « intouchables » ?!
Le Coran intouchable ? Il est reconnu que le Coran n’a pas été rassemblé sous sa
forme actuelle par le Prophète. Quarante ans après la diffusion de la
première parole de celui ci et vingt ans après la mort du Prophète,
le Calife fait appel à plusieurs personnes qui donnent différentes
versions de la Bible de Mohammad. Une trentaine de versions ont été présentées et le Calife en a
choisi une seule, en donnant l’ordre de faire brûler les autres.
Parmi les livres rejetés, il y avait celui de l’Imam Ali, le gendre
du Prophète, qui était plus proche et plus fidèles des idées de
Mohammad que celles du livre sélectionné. Il contenait notamment des versets qui avaient été annulés et
dans beaucoup de parties les conversations étaient différentes ainsi
que l’écriture. Depuis, tout le monde a accepté de ne plus toucher au livre choisi
par la Calife du Prophète. Le livre qui était rassemblé plus de
vingt ans après le Prophète et nommé CORAN !! Après un siècle d’Islam, plus personne n’a parlé de
l’annulation d’une partie de cette Bible. Le Coran : Paroles de Dieu ou de Mohammad ? Pendant les premières années de la création de l’Islam, un débat
fondamental occupait les fidèles. Ils se demandaient si le Coran était
constitué seulement des paroles de Dieu ou bien aussi des paroles de
Mohammad et de ses disciples les plus proches. Après un certain temps, le débat fut clos, la majorité du clergé
islamique de l’époque considérant qu’il n’y avait plus à dire
à ce sujet, et que le mieux était de
n’en point parler. Cependant, Mohammad a repris parfois dans les versets du Coran, les
paroles de ses conseillers intimes. Par exemple, au cours de l’une des guerres, le bruit s’étendu
que Mohammad avait été tué. A ce moment là, le porte drapeau des
troupes de Mohammad cria : « Mohammad était un homme
comme vous et s’il s’est fait tuer. Vous ne devez pas revenir à
l’ancienne religion ! » Par ces mots, il empêcha les soldats des troupes de Mohammad de
fuir. Après la guerre, il s’est avéré que Mohammad était finalement
encore en vie. Mohammad a repris dans le Coran la parole du porte drapeau comme étant
une parole divine. Cette phrase y figure encore à ce titre. Nombreux sont les exemples de ce genre. Les paroles de ALI, OMAR,
et d’autres conseillers intimes de Mohammad sont ainsi devenues
parties intégrantes du Coran. SUYUTI, l’un des plus grands historiens
de l’Islam traite ce sujet dans l’un de ses essais. Dans une partie du Coran, nous trouvons des versets démocratiques
qui encouragent le Prophète d’Islam à prendre conseil auprès des
autres. Et même dans un de ces versets, il dit que les autres peuvent
garder leurs croyances et leurs religions, et lui va garder la sienne.
Les
noms du livre du prophète de l'Islam Ce qui fut rassemblé et inscrit par
Othman a pris le nom de Coran, et jusqu'à aujourd'hui, on l'appelle
" le Coran ", " le grand Coran ", " le glorieux
Coran "; mais dans ce livre même, il existe plus de cinquante cinq
noms pour nommer le livre de l'Islam. Ainsi, dans divers versets, les poèmes
de l'Islam sont appelés différemment : Bref, au lieu du Coran (livre lisible),
chacun de ces cinquante cinq noms aurait pu être le nom du livre de
l'Islam, mais jusqu'ici "Coran", " Glorieux " et
" Généreux " sont les plus connus. Les
livres écrits sur les différences de corans L'on verra en quoi les livres compilés
par les secrétaires particuliers du prophète de l'Islam étaient différents
de celui qu'Othman inscrivit comme étant le Coran. Mais avant d'ouvrir
ce débat, il faut rappeler que dans les premiers siècles de l'Islam,
beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences
entre corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une
seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques
reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique. Nous dénombrerons ici les noms des sept
livres importants et notables qui furent écrits par les savants
originels d'Islam, à propos des différences entre Corans : Quelles
furent les différences de corans entre les secrétaires du prophète de
l'Islam et du d'Othman ? En ce qui concerne le Coran d'Imam Ali,
nous avons dit, lors des pages précédentes, que d'abord, il fut ordonné
en fonction des dates des créations poétiques (dates des révélations)
et ensuite, que les versets abrogatifs et abrogés furent relevés dans
ce livre. Hassan Ibn Abasse raconte qu'il avait
entendu de Hokm Ibn Sahir, qui l'avait, lui, entendu d 'Abdé Kheir qui
finalement, l'avait entendu lui-même entendu d'Imam Ali, que la première
personne ayant rassemblé le Coran de sa mémoire fut (Imam) Ali, et que
ce Coran était gardé dans la famille de Djaffar ; et j'ai vu chez Abou
Hamzéh Hassani - béni soit-il - un coran écrit avec l'écriture d'Ali
Ibn Abi Taléb et dont quelques feuillets étaient abîmés, et ce Coran
était resté dans la famille de Hassan en héritage selon l'ordre des
sourates, et d'après la révélation.... (Al Féhrést Ibn Nadîm-La
liste d'Ibn Nadîm- Page 147). Le
Coran d'Abd Allah Ibn Massoud Fazl Ibn Châsan dit : l'ordre des
sourates du coran de Mossahéf d'Abdo Allâh Ibn Massoud fut, dans un
ordre différent de celui d'aujourd'hui : da Abi Lahab Va Ghad Tab Ma
Aghnâ Maléhou Va Ma Cassab (Que les deux mains d'Abi Lahab périssent
et qu'il périsse lui-même, ses richesses et ses oeuvres ne lui
serviront à rien )-..." (Al Phéhreste d'Ibn Nadim-La liste d'Ibn
Nadim). Le Coran
d'Abi Ibn Kab Fazl Ibn Ghasan dit : L'un de nos
proches en qui l'on a confiance disait : j'ai trouvé l'ordre des
sourates du Coran tel que celui d'Abi Ibn Kab, à Bassora, dans un
village qui s'appelait Ghariat al Ansar à douze kilomètres de Bassora,
chez Mohammad Ibn Maléké Ansari, qui nous a montré un Coran et dit :
ce Coran appartient à mon père et nous le tenons de nos ancêtres. J'y
ai jeté un coup d'oeil et en ai extrait les débuts et les fins des
sourates ainsi que le nombre de leurs versets. Au début il y avait :
Fatéhat al Kétab (l'ouverture du livre)-Bagharéh (la vache)- Néssâ
(les femmes)- Allé Omran (la famille Omran) -Anâm (les bienfaits) -Eerâf
(le purgatoire)- Maédéh (la table) - je doute qu'il ait eu la sourate
(Younesse-Jonas)- Anfâl (les surestimations) -... Davoud (David) ...
Tahâr (les propres) ...Insân (l'homme)... Nabi Aliéh al Salam (le
missionnaire auquel salut)...Hai Ahl al Kétab les gens du livre) - Lam
Yacon Aval Makan ... trois verset...B al Kofar Molhagh et ainsi de
suite...Tous les versets furent au nombre de six mille deux cent dix. (
Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46). Enfin, l'ensemble des sourates du Coran
de Ben Kab n'atteignait pas les cent seize et un bon nombre de sourates
de ce Coran n'existent pas du tout dans le Coran d'Othman. Comme les
sourates Davoud (David), Tahâr (les propres), Nabi Aliéh al Salâm (le
missionnaire auquel salut)... Les
destructeurs et les destructions du Coran Le débat ayant trait aux destructeurs
(nassékh) et aux destructions (mansoukh) est un des principaux problèmes
de l'Islam et du Coran. Problème qui fut négligé jusqu'ici et comme
cela a été évoqué plus loin, le prophète d'islam, lui-même, avait
envisagé de rassembler son livre (le Coran) en vue de déterminer, ou
d'éliminer, les versets destructeurs ainsi que les versets détruits,
et l'on a dit que dans le Coran d'Imam Ali ce problème avait été pris
en compte. C'est un sujet évident et clair. Car comme nous l'avons dit,
Mohammad a admis un bon nombre de traditions datant de l'obscurantisme
arabe, et nous verrons plus loin à quel point, par obligation, il se
comportait avec respect à l'égard des Quoriche et de leurs rites. Et
que donc s'il avait pu, il aurait abrogé beaucoup de traditions et de
pratiques de l'obscurantisme arabe, qui subsistent jusqu'à aujourd'hui,
époque de civilisation et de technologie. Le Coran
durable et agréable à lire Il n'y a aucun doute que le Coran est
une belle poésie particulièrement son " Ghéssar al Sour
"(Les plus petites SOURATES) qui se rapporte à la Mecque et à la
première période d'Islam. Si nous révélons quelques sujets tabous de
ce livre durable, ce n'est pas pour le nier. Car le Coran est un livre
historique, littéraire et philosophique à propos duquel l'on pourrait
écrire de nombreuses pages ; c'est ainsi que les mathématiciens ont,
grâce à la science de nombres, fourni des théories numériques sur ce
livre. Les astrologues, également, l'ont analysé d'après
l'astrologie... ou alors tel spécialiste de l'informatique a obtenu
tels résultats en faisant analyser ce livre par ordinateurs... ou tel médecin
aura écrit un livre médical sur le sujet etc... j'ai vu la majorité
de ces ouvrages... et nous pourrions dévoiler des secrets que la saisie
informatique rendrait encore plus passionnants. L'influence
des conseillers persans, abyssins, juifs et romains dans le Coran Comme nous l'avons expliqué dans le
livre " De Mitra à Mohammad " les principaux conseillers du
prophète d'islam étaient Salman Parsi d'Iran, Balal Habachi
d'Abyssinie et Sahib de Rome. Ils faisaient partie, tous les quatre, du
cercle des savants, intellectuels et érudits de leurs pays, dans leurs
langues originelles, ainsi que celles des autres amis du prophète de
l'Islam, de la même façon que des Juifs, des Nabatéens et des
Syriaques influencèrent le Coran. Les mots
non arabes dans le Coran Alors!...Le prophète d'Islam eut
quelques conseillers importants qui l'ont aidé dans la formation de la
révolution et jusqu'à l'élaboration de son idéal-type. Malgré ce
que l'on apprend dans le Coran, à savoir que ce livre fut révélé en
langue arabe, mais que d'autres mots, issus des langues civilisées de
cette époque s'y rencontrent. Ces mots sont probablement les propos de
proches amis du prophète de l'Islam, originaires d'autres pays, et
jouant un rôle certain dans les décisions et les poèmes du prophète
de l'Islam. Ces proches amis furent à de nombreuses occasions ils
furent d'avoir recours aux mots de leur propre langue pour s'exprimer
clairement. Ces mots furent ensuite "arabisés", c'est-à-dire
qu'ils se placèrent naturellement dans le cadre de la grammaire arabe. Comme nous en avons déjà évoqué
quelques exemples, une fois que le nouveau style du prophète de l'Islam
dans la création du Coran se fut installé parmi les Musulmans de l'époque,
il devint évident que ses proches amis pouvaient faire de la poésie,
et du discours, tout comme lui, à l'instar des quatrains de Khayam ,
des odes de Haféz ou de la poésie moderne de Nimâ (Nimâ est un poète
contemporain, nommé le Père de la Poésie Moderne Persane). Si quelqu'un connaît bien Khayam et Haféze,
et possède un talent poétique, il peut, en les prenant comme modèles,
faire de la poésie dans le même style. Depuis toujours, ce phénomène
n'a été connu dans le monde littéraire qu'une fois un style inventé,
les autres ayant alors pu s'en servir pour faire de la poésie dans la même
tournure. Les termes
persans dans le Coran - Abarigh (pluriel d'Abrigh); Estabragh;
Tanour; Djahanam; Dinar; Al Rass; Al Rome; Zandjébil; Les termes
abyssins (éthiopiens) - Ela Raéc; Avâh; Avâb; Al Djabt;
Horm (haram); Haub; Dôrï; Sïnïn; Shatre; Tâhâ; Tâghoute; Al Eram;
Ghéise; Ghoureh; Kafle; Machcouh; Mansâh; Nachééh; Yassin; Yassdon. Quelques
termes romains dans le Coran - Sérâte; Tafagh; Ferdôs; Ghéste; Ghéstass.
Quelques
termes syriens dans le Coran - Yam (Al Yam); Houn; Ghouyoum; Addan;
Toure. Quelques
cas des termes juifs (hébraïques) dans le Coran - Akhlad; Baïre; Raéna; Al Rahmân;
Tavâ; Marghoum; Hodnâ; Ghamle. Quelques
cas des termes nabatéens dans le Coran - Varz; Varâ; Malakoute; Côfre; Ghat;
Mazhan; Sinâé; Sôfréh; Havâriyoun; Hasbe; Akvab; Asphar; Al; Alîm.
Le Coran
et les erreurs du prophète d'islam Quoiqu'en 1980 dans la revue
"Erchad", signifiant la conscience (publiée en Iran), et en
1981 dans par le livre "Renouveau dans les idées", nous nous
soyons expliqués brièvement, sur la chasteté et les erreurs des prophètes,
ainsi que des Imams, puisqu'ici, nous parlons du Coran et de sa création,
nous nous devons d'expliciter ces notions une fois de plus. Lors des ouvrages pré-cités, nous
avions dit que la chasteté, et le fait d'être chaste, ne signifient
aucunement ne commettre aucune erreur ni faute. Quiconque peut être un
homme chaste, quoiqu'aussi fautif. Pour cela, voyons d'abord ce que
signifie réellement chasteté. Aux termes du dictionnaire "Al
Modjam al Arabie ", Chasteté signifie "l'aptitude à éviter
le péché pour celui qui en est capable". Or il apparaît de façon évidente qu'éviter
le péché est tout autre qu'éviter l'erreur. En effet, le péché est
un concept religieux et moral, chargé de spiritualité. Alors que les
mots arabes Khatâ (faute), et Echtébah (erreur), désignent des événements
probables, quotidiennement, dans toutes les affaires politiques,
sociales, familiales. Une personne, quelque pudique et pure qu'elle
soit, peut commettre des erreurs, et connaître des désillusions à
l'occasion de ses décisions quotidiennes. Les critiques faites à l'égard du
Prophète existent toujours et portent sur différents sujets : 1 - On lui a reproché d'avoir mis un Elâh
(dieu) à côté d'Allah (Dieu). " Ne mets pas d'autres dieux avec
le grand Dieu." 3 - On le blâma d'avoir été ennuyé,
et attristé, des propos des rivaux et des Quoriche qui le menaçaient
de mort. (la sourate Al Hadjr, le verset 97). (O, Prophète ! nous savons bien que tu
es attristé et inquiet de leurs propos et.... "Et si tu doutes de nos poèmes (révélations
historiques et philosophiques) (et n'arrives pas à les saisir) vas
demander à ceux qui savent lire (et qui ont lu l'histoire du passé)."
(la sourate Younes- Jonas- le verset 9) (cité d'Ellâhï Ghomshéhi : 6 - Quelquefois le Prophète devenait hâtif
et citait des paroles comme versets coraniques, avec lesquels ses
conseillers (Gabriel) n'étaient pas d'accord. Dans de tels cas, on
l'invitait à demander à Dieu d'enrichir ses connaissances afin qu'il
n'énonce pas de propos impertinents. " Pour élever tes propos en
versets du Coran, ne te hâte pas avant que la révélation ne t'arrive,
et dis-toi constamment : Mon Dieu augmente ma connaissance!" (la
sourate Tâ Hâ, le verset 114). Ahmad ( Prophète)! Ici, le bien n'a pas
de valeur 7 - Une fois, à la suite des exigences
des Quoriche, le Prophète voulut tenir des réunions particulières,
durant lesquelles les musulmans pauvres n'auraient pas été présents.
En effet les Quoriche notables disaient : O Mohammad ! Nous faisons
partie de la noblesse des Quoriche, comment veux-tu que nous
participions à tes réunions en nous asseyant à coté de pieds nus, et
des mendiants de la ville ? Le prophète de l'Islam, qui avait le don
d'attirer les riches en leur parlant, accepta d'accueillir, un jour, les
pauvres et les "pieds nus", puis un autre jour, les riches et
la noblesse des Quoriche . Il fut promptement critiqué par le Coran à
ce propos : 8 - Certaines fois, il arrivait que
Mohammad, alors qu'il était en train de discuter avec les chefs des
Quoriche, ne répondit pas aux pauvres Musulmans qui, en passant par là,
le saluaient, parce qu'au début, la noblesse des Quoriches lui
reprochait de n'avoir pour ami que quelques mendiants et "pied
nus". Dans le Coran il y a une sourate qui relève exactement ce
fait et lui reproche ainsi de n'avoir pas répondu au salut d'Ibn
Maktoum, mendiant musulman et aveugle. " Il rechigna et tourna le dos.
Lorsque cet homme non voyant vint." " Mais celui qui est opulent, tu
tournes ton visage vers lui ?" " Mais ce mendiant qui court vers
toi, effrayé, tu le laisses, pour t'occuper de l'autre ?" 9 - Il arrivait quelquefois que le Prophète
se trouvât dans des pièges complotés par ses ennemis et, d'après le
Coran, devant eux et leurs revendications, ou s'agenouillait
(s'agenouiller est exactement le mot qui est utilisé dans le Coran) ou
s'apprêtait à le faire : " Il a fallu que la noblesse des
Quoriche te trompe, sur les révélations que nous t'avons fournies,
afin que tu nous insultes ( et nous attribues des mensonges) pour
obtenir leur amitié alors que nous t'avions rendu fort. Et tu as failli
t'agenouiller. Dans ce cas, nous t'aurons châtié doublement, dans ce
monde et dans l'autre, et tu n'aurais plus trouvé d'autre ami contre
nous." (le sourate Al Asrâr- les secrets, le verset 73). Le nombre
des épouses de Mohammad Le prophète de l'Islam aimait beaucoup
les arts et la nature. Il disait lui-même qu'il avait choisi en ce
monde trois choses : Femme, Parfum, Prière Le prophète de l'Islam s'habillait
toujours proprement et élégamment, et se mettait les meilleurs
parfums. Il n'avait jamais caché son amour pour les femmes et en prit
autant qu'il pouvait pour épouses après le décès de Khadijéh. Comme
il l'avait dit lui-même la femme était l'un de ses trois amants
mondains. "Désormais il ne t'est point
permis de te marier, et tu ne peux plus échanger une épouse contre
d'autres, quand bien même leurs beautés te charmeraient."(la
sourate Ahzab, les confédérés, le verset 52). 10 - L'autre problème important pour
lequel Mohammad fut critiqué à plusieurs reprises, et qui se rencontre
régulièrement dans les versets coraniques est relatif à ses épouses. Qui fut
Homéirâ (beaux yeux) du Prophète ? Puisqu'il s'est agi d'Aiéchéh, il
convient de parler du phénomène en Iran. C'est ainsi que parmi les Schïites, on
n'appelle jamais une fille de ce nom, bien qu'Aiéchéh ait été le
plus grand amour du prophète de l'Islam, et la plus chère de ses épouses.
A tel point que l'on trouve dans " Sahïh" ou "Sahâh"
de Boukhari : " Le prophète de l'Islam avait, à plusieurs
reprises, fait la prière à Aiéchéh ! C'est-à-dire que Aiécheh
s'allongeait devant le Prophète, et ce dernier faisait la prière vers
elle, et vers la direction traditionnelle de la prière (Ghébléh,
vers la Kaaba). Aiéchéh avait voulu se lever, mais Mohammad lui
avait dit : " Non, Ma Hôméira, sois tranquille, Dieu acceptera
mieux ma prière si une Homéira, comme toi, est devant moi." ( cité
de Sahïh de Boukhari). Il faut, enfin, rechercher dans
l'histoire, la raison pour laquelle "Aiéchéh" que le prophète
de l'Islam avait fiancée dès l'âge de six ans et amenée chez lui à
l'âge de huit ou neuf ans, est considérée par les Ayatollahs comme
une prostituée ! ? Comme écrit Tabarie : "Malgré le
fait qu'Aiéchéh fut la fiancée de quelqu'un d'autre, et que son père
Abou Bakr s'opposait à son alliance avec le Prophète, celui-ci
convaincut tout le monde et fit son alliance avec Aiécheh.". Elle
fut donc fiancée à 7 ans et mariée à 9 ans. Concernant les manières et les
coquetteries d'Aiéchéh aussi, le Prophète fut critiqué dans le
Coran. A la suite de chaque victoire, l'armée
victorieuse s'emparait des biens matériels, qui constituaient leurs
butins, mais partageait aussi entre ses membres les femmes et les filles
des vaincus. Même les femmes mariées et mères d'enfants, selon
l'ordre du prophète de l'Islam, devenaient interdites à leurs maris,
et l'armée gagnante pouvait les posséder. A ce propos, nous nous contenterons de
propos d'amis du prophète de l'Islam : Comme cela fut dit à plusieurs
reprises, le prophète de l'Islam, lui-même, avait beaucoup d'amour
pour les femmes, et c'est pourquoi lors des victoires de batailles, le
Prophète était le premier à pouvoir choisir la femme qui lui plaisait
parmi les rescapées de l'armée vaincue. Sa manière consistait à
mettre son burnou sur la femme désirée. Cela signifiait qu'elle était
choisie par lui. La plupart des épouses que le prophète
de l'Islam avait trouvées dans les batailles étaient des femmes mariées,
d'une grande beauté et même parfois juives, dont les maris étaient
morts au cours de la guerre, ou qui étaient encore vivants, mais la
femme était dans ce cas là quand même mariée avec le prophète de
l'Islam. Le premier mari de Safïéh s'appelait
Salâm. Après la mort de celui-ci, et puisqu'elle était belle et de
bonne stature, elle eut beaucoup de prétendants et se maria avec un
homme nommé Kassanéh. Pendant la bataille de Bani Nazire, le prophète
de l'Islam ordonna de couper la tête de Kassanéh...Lorsque le Prophète
vit les prisonnières au jour de Khéibar (le nom d'une bataille), il
mit son burnou sur Safiéh, et elle lui appartint. (page 1295) A la suite du massacre de la tribu
d'Amro Ghafarie, le prophète de l'Islam prit pour épouse sa fille
Shanbâ. Lorsque cette dernière vint chez le prophète de l'Islam, elle
avait ses règles, et avant qu'elle soit propre (et qu'elle couche avec
le prophète de l'Islam), Ibrahîme, le fils du prophète décéda, et
Shanbâ, (qui était un "butin") dit : si Mohammad était le
Prophète, son plus cher parent ne serait pas mort (avant son contact
avec moi). A la suite de cette parole le Prophète la libéra. (page
1296). - Le prophète de l'Islam avait entendu
parler de la beauté et la bonne stature de Ghasiéh fille de Djaber, et
il envoya Abou Saïd demander sa main... Lorsque la femme arriva chez le
prophète ,(où elle refusa de s'accoupler) elle dit : " Mon avis
n'a eu aucun rôle dans cette affaire, et je me réfugie au Dieu qui est
en toi... le Prophète l'a alors renvoyée chez les siens". - Le prophète de l'Islam se maria avec
Omé Habibéh, fille d'Abou Sofïân, dont le mari était Abdou Allah.
Celui-ci faisait parti des migrants qui étaient partis pour
l'Abyssinie, et s'étaient convertis au christianisme. Certains disent
que cela fut fait après la mort de son mari. - Une autre femme, qui fut mariée avec
le prophète de l'Islam, s'appelait Zéinab, et son mari se nommait Zéid
Ibn Haréss, le beau-fils du Prophète. L'histoire de cette femme est
connue de tout le monde : Un jour, que le prophète de l'Islam
allait chez son beau-fils, Zéinab était présente, et Zéid n'était
pas à la maison. Le prophète de l'Islam, en voyant Zéinab (sans voile
à la maison), s'en réjouit et dit : Les femmes
que le Prophète de l'Islam aurait voulues, mais qu'on lui a pas données Outre toutes les femmes et les servantes
qui vivaient dans son harem, le prophète de l'Islam avait également
demandé la main d'autres femmes qui, en dépit de son prestige et de
son statut important, refusèrent de se marier, ou de coucher avec lui. - dont Oméh Hânï la fille d'Abou Taléb
: le prophète de l'Islam lui demanda sa main, mais elle refusa en prétextant
qu'elle avait des enfants. - Egalement Zabaéh, fille d'Amér :
Mohammad demanda sa main à son fils Salaméh. Qui lui répondit qu'il
devait demander son avis à sa mère ... l'alliance n'eut pas lieu. - Le prophète de l'Islam désira Safiéh,
fille de Béchaméh, qui avait été fait prisonnier de guerre. Mais
Safiéh n'accepta pas et demanda au Prophète de rester avec son mari.Le
Prophète l'autorisa. - Le prophète demanda également la
main d'Omé Habib, fille d'Abass, mais Abass prétexta qu'il lui était
frère de lait, et l'alliance ne se fit pas. Enfin le prophète demanda en mariage ... Djamréh, fille de Haréss,
et son père répondit (mentit) que sa fille avait un défaut. (page
1298). L'autre
faute du prophète de l'Islam L'autre faute du prophète de l'Islam était
relative au problème de ses femmes, de telle sorte qu'il y a trois
sourates (Néssâ - les femmes -, Ahzab - confédérés -, et Tahrim -
la défense), avec plus d'une centaine de versets ayant trait au prophète
de l'Islam et à ses femmes. (Ces versets étaient des versets privés
et se rapportaient au cas particulier du prophète, mais non seulement
ils sont restés dans le Coran, de plus, ils sont devenus les ordres
islamiques). Le prophète de l'Islam était sujet à
commettre beaucoup de fautes, à cause des tentations diaboliques et des
malices de ses femmes... à tel point qu'un verset le critique sévèrement,
et désire autoriser ce qui fut interdit ! L'histoire est telle : puisqu'un certain
nombre des épouses du prophète de l'Islam étaient à l'origine des
butins, au regard d'autres femmes, comme Aiéchéh, qui fut la favorite
du harem, elles étaient déconsidérées. C'est ainsi que les femmes
nobles des Quoriche, telles qu'Aiéchéh, fille d'Abou Bakr, Hafazéh
fille d'Omar, Assmâ fille d'Othman, •mé Habibéh, fille d'Abou Sofïan
et Zéinab..., tissèrent-elles un complot afin que le Prophète ne fréquente
plus ses servantes, surtout Mariéh, qui était noire de peau, et afin
qu'il puisse s'occuper davantage de ses autres femmes. Le Prophète
tomba dans leur piège et promit de ne plus coucher avec Mariéh. Il se
l'interdit. O Prophète, pourquoi, pour faire
plaisir à tes femmes, t'interdis-tu ce que Dieu t'a autorisé ? (prépare-toi
à subir les conséquences de ta faute) Dieu est indulgent et miséricordieux
(avec toi). En outre, cheikh Tabarssi raconte, dans
Taphsiré Madjma al Biân, (l'interprétation de l'ensemble de paroles
une autre version concernant le verset de Tahrim (la défense) qui est
la suivante : Mais on trouve dans le Coran un verset
parlant de la déloyauté et de la fornication (la prostitution)
(c'est le mot du Coran) des femmes du prophète de l'Islam, ce verset
pouvant avoir été formé à la suite des accusations charnelles
attribuées à Mariéh et à Aiéchéh, que le prophète de l'Islam
lui-même soupçonnait, d'où sa décision de charger Ali de tuer le
violeur. O, femmes du Prophète, chacune parmi
vous, qui se rend coupable de fornication ( qui soit ) prouvée et
certaine, verra sa peine sera de surcroît augmentée ; exercer (de
telles peines) est facile à Dieu. (le verset 30) O, femmes du Prophète, vous n'êtes pas
comme les autres femmes, oeuvrez la réticence et la pudeur et ne parlez
pas avec complaisance, minauderie et douceur pour que l'homme qui a de
mauvaise intention dans son esprit, ne devienne désireux, parlez sérieusement
et correctement. (le verset 32). Et restez chez vous, et ne faites pas
comme l'époque de l'obscurantisme où vous vous exhibiez (dans les
marchés) et exposiez vos ornements et vos beautés. (le verset 31). Après cela l'entrée des hommes dans
les foyers du prophète d'islam fut généralement interdit : O vous, qui êtes croyants, n'entrez pas
chez le Prophète sauf s'il vous invite à un repas. (le verset 53 ). Ensuite, il ajoute que même si vous y
êtes invités, quittez la maison du Prophète après le repas. Cheikh Tabarssi écrit dans "
Taphsiré Madjm al Biân " sur ce verset : " Après avoir amené
Zeinab l'épouse de Zeid, son beau-fils, chez lui, il a effectué son
alliance, fait une fête et offert un mouton à manger pour ses invités,
une fois le repas terminé le Prophète d'islam s'est levé pour que les
invités sachent que la fête s'est terminée et ils doivent partir. Et puisque les Arabes désiraient
ardemment les belles femmes de Mohammad, dans la même sourate, Ahzab,
le mariage avec les femmes du prophète d'islam fut interdit après sa
mort : " Ne soyez pas à la recherche de
blesser le Prophète de Dieu et ni de vous marier avec ses femmes après
lui..." ( le verset 53). Les Arabes qui furent jaloux de belles
femmes du prophète d'islam, se disaient constamment : pourquoi Mohammad
peut-il choisir n'importe quelle femme et même se marier avec nos
femmes ? S'il meurt, nous aussi, nous marions avec ses belles femmes... Et avant que la présence des femmes du
prophète d'islam soit défendue dans le marché (comme nous l'avons
indiqué dans les pages précédentes) Omar proposa que les femmes du
prophète d'islam et ses filles et les autres femmes musulmanes
s'habillent par " Djalabéh " (le burnous des femmes arabes
que l'on nommait probablement la longue chemise) afin que leur beauté
ne soit pas visible (car les habitants non musulmans de la Médine
vexaient les belles femmes du prophète d'islam et d'autres Musulmanes).
Ce propos d'Omar s'est trouvé parmi les versets du Coran et a subsisté
jusqu'aujourd'hui. Mais il s'avère évident que cela était
un problème conjoncturel et éphémère et n'était pas un ordre définitif
et éternel :
|
|